Parce que le positionnement des banques centrales influe grandement sur les devises du
marché des changes, vous trouverez dans cette première partie un petit tour d’horizon des dernières déclarations de
la fed, de la BoE, de la
BCE et de la BoJ.
Banque centrale des Etats-Unis
Lors de leur réunion de juillet, les membres du FOMC sont apparus assez satisfaits de l’expansion économique du pays même si cette dernière restait modérée. Depuis, les nouvelles ont continué à être rassurantes. Cependant, la plupart des participants a estimé que les conditions pour opérer un resserrement de politique monétaire n’étaient pas encore réunies. Ils ont, tout de même, ajouté que le pays commençait les préparatifs de cette manœuvre.
Beaucoup de membres se sont également montré optimistes quant à l’inflation. La croissance économique soutenue et les améliorations du marché du travail contribuent, en effet, à la soutenir. Elle reste, cependant, encore en deçà des 2%, le seuil fatidique pour que la fed passe à l’offensive en augmentant ses taux d’intérêt. Même si les conditions sont actuellement bonnes, certains membres du FOMC comme le président de la banque centrale de New York, sont encore réticents concernant la hausse des taux. Pour savoir si la fed entamera ses mesures d’assouplissement monétaire, rendez-vous le 17 septembre.
Banque d’Angleterre
Lors de leur déclaration du 10 septembre dernier, les membres de la BoE ont voté à 8 contre 1 le maintien du taux directeur à 0,5% et à l’unanimité le niveau des achats d’actif actuel.
Comme le révèle le dernier compte-rendu, les récents déboires des marchés mondiaux, de la Chine et la volatilité des prix des matières premières ont accru les risques baissiers sur la croissance britannique. Les dirigeants du pays restent, cependant, optimistes puisqu’ils continuent d’affirmer que cela n’aura que de faibles répercussions sur leur économie. Reste à voir s’ils auront raison ou non.