Cela fait maintenant cinq jours que
la Grande-Bretagne a officiellement décidé de sortir de l’Union européenne. Depuis, le premier ministre a annoncé sa démission dans les prochains mois, les entreprises ont enregistré des pertes considérables sur
les marchés financiers et les agences de notation S&P et Fitch ont abaissé les cotes de crédit du Royaume-Uni. Comment les principaux décideurs réagissent à cet événement sans précédent ? C’est ce que nous verrons dans cet article.
Le temps d’intervenir est venu
Pas du genre à attendre que la poussière ne se dépose, la banque nationale suisse a confirmé qu’elle était intervenue sur le marché des changes pour enrayer la flambée de la monnaie nationale suite au vote du « brexit ». Gardez à l’esprit que le franc suisse constitue une valeur refuge en raison de sa stabilité, il a donc tendance à s’envoler en période d’incertitude.
Gardez son calme !
Lorsque l’incertitude plane, il incombe aux décideurs de rétablir le calme sur les marchés. Carney, le gouverneur de la BoE a été l’un des premiers à préciser que son équipe avait pris toutes les mesures nécessaires pour se préparer au « brexit ». Il a même affirmé que les banques du Royaume-Uni étaient mieux équipées qu’en 2008 depuis que la banque centrale d’Angleterre leurs a attribué 250 billions de GBP de fonds supplémentaires.
Justin Trudeau, le premier ministre canadien et le gouverneur de la BoC ont assuré que le pays était bien positionné pour supporter l’incertitude économique. La Nouvelle Zélande reste, quant à elle, convaincue que le « brexit »ne provoquera pas de nouvelles coupes de taux de la RBNZ car le gouverneur Wheeler s’attache à observer, en ce moment, la force de l’économie du pays.
Shinzo Abe, gouverneur de la banque centrale du Japon, a exprimé son mécontentement par rapport à la récente volatilité et a affirmé que la BoJ observait de près les marchés et qu’elle était prête à intervenir en fournissant des liquidités si besoin.