Si vous négociez sur
le marché des changes depuis un petit moment, vous n’êtes pas sans ignorer que l’Ecosse a eu des envies d’indépendance il y a quelque temps. Un référendum a même été organisé en 2014 pour trancher. Avec la perspective du
brexit, la question refait surface, voyons tout cela plus en détail.
Retour sur le référendum de 2014
En 2013, le parlement écossais a promulgué, en tant que loi, le référendum sur l’indépendance du pays. L’année suivante, le peuple écossais était donc invité à voter pour répondre à la question suivante : L’Ecosse doit-elle être indépendante ? Avec un taux de participation record de 84,6%, c’est finalement la décision de rester dans le Royaume-Uni qui l’emportait 55,3% contre 44,7%. A cette époque, les menaces d’instabilité économique ont suffit à convaincre les écossais de rester avec leurs alliés.
Que s’est-il passé depuis ?
Un seul mot : Brexit
Lors du référendum relatif à la sortie ou non du Royaume-Uni de l’Union européenne, l’Ecosse avait massivement voté en faveur du fait de rester à 62% contre 38%.
Alors que les écossais souhaitaient à tout prix éviter l’incertitude économique, ils y sont malgré eux confronté. Avec cela, il a rapidement commencé à se dire sur les marchés financiers qu’un nouveau référendum pourrait être organisé en Ecosse. Charles Grant, un conseiller du gouvernement, a même déclaré que le gouvernement pensait très sérieusement à un nouveau référendum sur l’indépendance, estimant que le pays était prêt à surmonter les difficultés économiques liées.
Le premier ministre écossais, Nicola Sturgeon, qui a publié un projet de loi pour un deuxième référendum en octobre 2016, a enfoncé le clou. Pour cette dernière, les conditions ont, en effet, changé et ceux qui ont voté pour rester dans le RU ont également voté pour continuer à faire partie de l’UE, or ce ne sera bientôt plus le cas.