Souvenez vous lorsque la
banque centrale européenne ou celle du Japon décidait d’appliquer des taux d’intérêt négatifs, sur
le marché des changes c’était l’effervescence la plus totale. Qu’y a t’il de différent aujourd’hui ? Pourquoi les
traders forex ont ils tendance à accorder plus d’attention au référendum de l’UE, aux décisions politiques de Donald Trump, aux prochaines élections en zone euro, etc. et non plus au dernières décisions des banques centrales ? C’est ce que nous verrons aujourd’hui.
Les banques centrales ont déjà fait leur maximum
Les grandes banques centrales ont fait de leur mieux pour stimuler l’activité économique depuis l’éclatement de la crise financière mondiale. Cela comprend la réduction des taux d’intérêt, les achats d’actifs et les programmes visant à encourager les banques à prêter aux entreprises et aux consommateurs. Malgré tous ces efforts, les niveaux de croissance et d’inflation n’ont jamais été vraiment satisfaisants. Les banques centrales ont épuisé leurs ressources et se tournent donc maintenant vers les gouvernements pour des stimuli supplémentaires. Pour parvenir à une croissance équilibrée, il faut une politique monétaire et une politique budgétaire qui marchent ensemble. Les banques centrales comme la BCE, la BoJ, la BoE, la RBA et la RBNZ ont déjà mis en garde contre les limites des politiques monétaires et la nécessité pour les gouvernements d’intensifier leurs actions.
Les politiciens testent l’indépendance des banques centrales
La plupart des banques centrales sont quasiment indépendantes. Cependant, les lignes entre les politiques fiscales et monétaires sont devenues floues à mesure que les pressions pour voir les résultats des gouvernements et des banques centrales ont augmenté. Aux États-Unis, par exemple, Donald Trump a laissé entendre qu’il voulait remplacer Janet Yellen en tant que chef de la Fed alors que les républicains appelaient, quant à eux, à un examen plus approfondi des actions de la banque centrale américaine. Pendant ce temps, la BoE a prévenu du danger que représentait le brexit et des risques liés à un redémarrage trop tôt du Quantitative Easing.