Hier, nous vous proposions
les quatre premiers facteurs qui influencent les taux de change des devises du forex. Aujourd’hui, en voici quatre autres.
La dette publique
La dette publique correspond aux engagements financiers d’un pays. Si emprunter n’est pas une mauvaise chose en soit, encore faut-il dépenser cet argent intelligemment. En d’autres termes, il est préférable que ces fonds soient destinés à financer des investissements car cela est positif pour les investisseurs plutôt que de payer des intérêts d’emprunt passés précédemment.
Plus la dette d’un pays est importante, plus les investisseurs sont méfiants. Cela suggère, en effet, quelques incertitudes quant à la solvabilité du pays en question et entraine une augmentation de l’inflation. Tout est donc question de confiance. Les investisseurs prennent en compte le niveau de la dette mais également sa progression. Si sa progression est rapide, cela a, par exemple, des conséquences négatives sur la monnaie locale.
Lorsque les investisseurs sont confiants, cela n’impacte pas le taux de change mais si, en revanche, ces derniers commencent à douter de la capacité du pays à rembourser sa dette alors sa devise sera dépréciée sur le marché des changes.
La balance courante
La balance courante correspond au solde des flux monétaires résultant des échanges internationaux de biens, de services, de revenus et de transferts courants d’un pays. Lorsque ce solde est positif, le pays peut rembourser sa dette publique. Lorsqu’il est négatif, le pays est obligé d’emprunter à d’autres pays pour la rembourser. De manière logique, quand la balance courante est déficitaire, la devise du pays se déprécie car il est obligé de vendre sa monnaie et acheter des monnaies étrangères pour combler son déficit.