Investing.c om – Les actions européennes s’envolent mardi matin après que la première ministre britannique, Theresa May, ait annoncé lundi une avancée majeure dans les négociations sur le Brexit avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
Ils ont également beaucoup de mal à changer de sentiment vis-à-vis des valeurs technologiques américaines et à une nouvelle vague d’optimisme quant à la fin de la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis, après des infos dans la nuit sur un appel téléphonique entre le représentant américain au Commerce, Robert Lighthizer et son Homologue chinois Liu He.
À 04h00 (09h00 GMT), l’indice de référence Euro Stoxx 600 était en hausse de 3,58 points, ou de 1,0% à 374,16.
La grande exception des marchés européens est bien sûr le Royaume-Uni où le FTSE 100 est en baisse de 0,3% en raison de la forte hausse de la livre sterling. Cela frappe les grandes entreprises de ressources comme Royal Dutch Shell (LON: RDSa). Mais les actions plus britanniques, comme les constructeurs Persimmon (LON: PSN), Taylor Wimpey (LON: TW), Barratt Developments (LON: BDEV ) et Berkeley Group (LON: BKGH) sont tous surperformants. L’indice FTSE 250 de moyenne capitalisation, moins exposé à l’international que l’indice blue chip, est en hausse de 0,4%.
On ne sait toujours pas si les progrès annoncés en mai dernier dans la nuit seront suffisants pour obtenir son accord de retrait par le Parlement lors d’un vote clé prévu plus tard mardi. L’accord avait été rejeté à 230% en janvier et ceux qui s’y opposaient n’ont toujours pas dit s’ils soutiendraient la version modifiée.
La société de paiement Adyen (AS: ADYEN), l’introduction en bourse européenne la plus réussie de l’année dernière, recule de plus de 5% après que les premiers actionnaires aient vendu leur participation à hauteur de 8,5%, pour un montant d’environ 1,5 milliard d’euros, à travers un bookbuild accéléré. Et la Commerzbank allemande (DE: CBKG) a encore progressé de 7,0% après que le ministre des Finances Olaf Scholz (dont le gouvernement détient 15% de la banque) ait confirmé les discussions informelles sur une fusion avec Deutsche Bank (DE: DBKGn). Contrairement à ce qui a été annoncé hier, Deutsche n’est plus à la une des journaux, en partie à cause d’un reportage du New York Times selon lequel le bureau du procureur général de New York l’a assigné à comparaître lundi soir au sujet de ses relations avec le président américain Donald Trump.