Le monde des devises n’a jamais eu autant besoin d’un bon psychiatre—ou d’un sarcastique chroniqueur—que ce mercredi 11 juin 2025. Entre les nerfs des traders à fleur de peau avant les données américaines, le jeu du chat et de la souris euro-américain, et un contexte politique digne d’une série Netflix où tout le monde ment mais tout le monde sourit, il fallait bien un stylo acéré pour raconter la journée.
**Analyse de marché : La tangente de l’euro-dance**
L’EUR/USD, star incontestée du grand jeu des devises, a essayé de s’imposer face à un dollar fatigué mais coriace, flirtant avec le niveau sacré de 1,1440 avant de rebondir, comme un pingouin sur un trampoline trop mouillé\[1]\[2][7]. Les indicateurs techniques clignotent au vert, le RSI a évité la surchauffe, et même la moyenne mobile fait office de bouée de secours pour soutenir un euro vaguement optimiste. Mais gare au retour du dollar, porté par l’inflation américaine qui, si elle surprend à la hausse, pourrait transformer ce rallye en pique-nique sous la pluie[2]. Les prévisionnistes, armés de leur boule de cristal, attendent avec impatience le rapport sur l’inflation CPI de ce mercredi—un rendez-vous très attendu, un peu comme le prochain épisode de votre série préférée, mais avec plus de tensions et moins de pop-corn.
**Contexte politique et géopolitique : Le grand cirque international**
Sur la scène mondiale, rien ne va vraiment, mais tout le monde fait semblant. Les États-Unis et la Chine, après deux jours de négociations à Londres, ont pondu un « accord-cadre » aussi précis qu’une déclaration d’amour sur un SMS[5]. Résultat : les devises asiatiques restent de marbre, l’US Dollar Index bouge à peine, et les traders boivent du thé en attendant la suite. On dirait que tout le monde a peur de casser le fragile équilibre du « nous nous parlons, mais on ne se fait pas confiance ».
Côté France, la fierté européenne culmine à Viva Tech, où notre très cher président transforme le salon en marché de la tech européenne, avec comme slogan « Choose Europe for Tech »—parce que franchement, qui voudrait choisir la souveraineté numérique américaine quand on peut savourer un cloud Mistral AI, servi sur un plateau de semi-conducteurs Nvidia ?[6] Clara Chappaz, ministre déléguée au Numérique, nous assure que l’IA est “une chance unique pour la France”, ce qui est un peu comme dire que la baguette est “une chance unique pour le petit-déjeuner”. Reste à savoir si cette ambition numérique tiendra le coup face à la réalité du marché, des pénuries, et du fait que tout le monde utilise déjà Amazon et Google.
**Conclusion : L’humour en chute libre**
À la fin de cette journée, on retiendra que l’euro danse, le dollar grogne, la Chine sourit poliment, et la France joue les pionniers du cloud européen. Les marchés oscillent entre espoir et fatalisme, comme un trader qui vient de perdre 500 pips mais qui continue à expliquer à sa moitié que « c’est juste une correction technique ».
Alors, chers lecteurs, après cette folle journée, sommes-nous prêts à réécrire les règles du marché, ou est-ce juste une nouvelle excuse pour boire un café (très fort) et attendre que l’inflation fasse le boulot à notre place ? Et surtout, qui sera le prochain à sortir un nouveau slogan pour sauver l’Europe… ou au moins le taux de change ?