Ce jeudi 19 juin 2025, les marchés des devises jouent à cache-cache avec le sens commun. Pendant que les Américains profitent sagement d’un jour férié célébrant l’abolition de l’esclavage, leurs marchés sont à l’arrêt, mais le dollar, lui, s’est réveillé musclé, en hausse face à l’euro, la livre sterling, le yen et le dollar australien. Comme toujours, le billet vert aime bien faire sa star quand personne ne le regarde trop de près[1].
**Analyse de marché : le dollar et la prudence à l’heure des banques centrales**
Côté marchés, les investisseurs européens avancent avec des pincettes, un peu comme ce réveil brutal après une soirée trop arrosée. Les contrats à terme américains ont timidement fléchi avant de regagner du terrain, mais rien de flamboyant, surtout avec l’incertitude géopolitique qui plane comme un mauvais nuage – pardon, un « premium de risque » de 10 dollars sur le pétrole Brent, que Goldman Sachs juge pour l’instant modeste. Si le conflit américano-iranien dégénère, il faudra plutôt compter sur un baril à plus de 90 dollars. De quoi faire réfléchir les amateurs de road trips en SUV[1].
En Europe, c’est jour de rendez-vous très attendu : la Banque nationale suisse devrait baisser ses taux d’intérêt d’un petit 0,25% pour lutter contre la déflation. De son côté, la Banque d’Angleterre, fidèle à elle-même, maintient ses taux inchangés à 4,25%, en attendant de voir si l’inflation anglaise va continuer à faire des loopings ou pas. Christine Lagarde, à la BCE, a aussi ses dix minutes pour jouer les oratrices, tandis que l’Allemagne et la zone euro nous servent leur lot d’inflation et sentiment économique. Bref, un festival monétaire où personne ne veut vraiment faire d’erreurs – ou presque\[4]\[2][3].
**Contexte politique et géopolitique : les nouvelles ne manquent pas**
Au Moyen-Orient, la guerre Israël-Iran n’a pas pris de vacances et ça se ressent sur les marchés, avec des frappes aériennes sur Téhéran et un climat digne d’un scénario Netflix tendance apocalyptique. À l’autre bout du monde, la Thaïlande est plongée dans une crise politique aussi cocasse que dramatique : la Première ministre est menacée de chute après une conversation téléphonique trop « intime » avec un dirigeant cambodgien. On se croirait dans une télénovela où frontières et alliances se jouent au téléphone, pas au sommet du G20. Voilà de quoi alimenter l’agenda géopolitique… et le moral des traders[6].
**Conclusion pleine d’esprit**
Entre un dollar qui fait son show pendant les jours fériés américains, des banques centrales qui jouent au chat et à la souris avec les taux, et une géopolitique aussi volatile qu’une bulle spéculative, le marché des devises reste un théâtre où la comédie et la tragédie se disputent la vedette. Alors, chers traders éclairés mais non-experts, face à cette pièce de boulevard mondial, la vraie question est : préférez-vous parier sur la stabilité d’un euro ou sur les rebondissements d’une série politique à suspense ? Et surtout, qui aura le courage de demander aux banques centrales si elles ont prévu un happy end — ou au moins une pause café ?