Les marchés des devises ont entamé cette semaine avec le drama habituel, mais une pincée de piquant supplémentaire, parfaite pour relever le goût parfois soporifique des fluctuations monétaires. L’euro a décidé de faire la roue, flirtant avec un dollar amer moribond, tombé à un niveau qu’il n’avait pas vu depuis trois ans et demi. Pendant ce temps, les rendements allemands à long terme montent en flèche, comme s’ils voulaient compenser le plongeon du billet vert[1].
## Analyse de marché
Si vous espériez que le dollar US reprendrait un peu de vigueur, il va falloir repasser. Le billet vert pagaye dans la semoule, affaibli par l’attente palpable d’une baisse des taux d’intérêt américaine, alimentée par les annonces de Neel Kashkari de la Fed, qui balance à demi-mot que les tarifs douaniers sont une « surprise » pour la politique économique. Traduction : personne ne savait à quel point on allait s’emmêler les pinceaux avec cette histoire de taxes[1]. Pendant ce temps, la BCE, elle, tient bon, assurant qu’elle est sur la bonne voie pour atteindre son objectif d’inflation de 2 % — ce qui, si vous avez déjà essayé d’allumer un barbecue en pleine canicule, vous savez que c’est tout un art\[1]\[6].
L’euro, porté par des indicateurs européens solides et une relance budgétaire allemande qui fait vibrer les marchés obligataires, profite de la faiblesse du dollar pour s’imposer face à ses concurrents directs. La livre sterling, fidèle à son style toujours un peu capricieux, s’offre aussi une petite hausse, histoire de ne pas laisser l’euro tout seul à la fête[1].
## Contexte politique et géopolitique
Sur le front politique, la France joue sa partition habituelle : le Parti socialiste, via Olivier Faure, menace désormais « aucune indulgence » pour François, pendant que Marine Tondelier, la star verte du jour, nous rappelle que la taxe Zucman — une idée pour protéger nos biens publics et l’environnement — est comme un rappel à l’ordre pour nos portefeuilles et notre planète[2].
Mais le clou du spectacle diplomatique est sans conteste la menace de la France d’utiliser le fameux « snapback » dans le dossier nucléaire iranien. Traduction non officielle : « On a encore une carte à jouer, et on n’hésitera pas à l’envoyer balader si l’Iran fait sa diva ». Une lettre à la poste, et hop, sanctions remises en place — c’est tellement simple que ça donne presque envie d’écrire un courrier à sa banque pour négocier ses frais[4].
## Conclusion pleine d’esprit
Alors que le dollar donne l’impression de prendre des vacances anticipées, l’euro fait son show, la politique française est en mode spectacle permanent, et le nucléaire iranien trône comme un feuilleton digne d’une série Netflix à rebondissements… on peut se demander si les marchés ne sont pas en train de nous dire quelque chose.
Peut-être que la vraie question est : entre une canicule qui grille nos neurones, un dollar qui fait la sieste, et une diplomatie française qui sort ses meilleures cartes postales, qui va finalement s’occuper de nos portefeuilles ? Ou pire, qui paiera la clim ?
Alors, chers lecteurs, vous préférez parier sur le dollar ou sur la rentrée d’impôts ? Et si la vraie devise forte, c’était finalement le sarcasme ?