Ah, les marchés des devises, ce grand théâtre où la monnaie danse au rythme des caprices politiques et des tweets présidentiels, parfois aussi imprévisibles qu’un épisode de « Plus belle la vie ». Ce lundi 30 juin 2025, l’euro s’est offert un petit pas de deux face au dollar, franchissant allègrement le seuil psychologique de 1,1700 USD, stimulé par un dollar affaibli – merci Donald Trump pour tes suggestions intempestives de baisses de taux d’intérêt et de réformes de la Réserve fédérale. On dirait que la Maison-Blanche est en mode telenovela, entre politiques migratoires pressenties et embrouilles commerciales qui ne cessent jamais vraiment\[1]\[5].
Du côté de Tokyo, malgré une production industrielle japonaise en deçà des attentes (un modeste +0,5 % sur un mois, alors que tout le monde espérait un festival à +3,4 %), le yen peine à retrouver du poil de la bête, glissant vers 143,800 contre l’USD dans un marché quasi léthargique. Le Nikkei, lui, profite d’un optimisme un peu délirant, grimpant à son plus haut en 11 mois, sans doute porté par des investisseurs convaincus que la magie opèrera demain, ou la semaine prochaine, ou jamais[1].
Sur le front géopolitique, pendant que les projecteurs se braquent sur Gaza et que les échanges de sanctions internationales ressemblent à un jeu d’échecs à trois bandes avec des pièces invisibles, la France continue sa comédie politique interne où une moitié des Français souhaite la censure du gouvernement – un chiffre qui donne envie d’applaudir la constance de notre démocratie, ou au moins son aptitude à nous tenir éveillés jusqu’à pas d’heure\[4]\[6]. Pendant ce temps, les tensions commerciales s’apaisent légèrement entre les États-Unis et la Chine, faisant chuter l’or à son plus bas depuis un mois, prouvant que la paix, même fragile, a un effet déprimant sur la valeur refuge, mais réjouissant pour les amateurs de shopping boursier\[3]\[5].
Alors que la fête de l’Indépendance américaine se profile et que Wall Street s’apprête à fermer boutique, le marché attend fébrilement les discours des grands banquiers centraux à Sintra – Christine Lagarde et Jerome Powell, les stars du jour, pourraient bien redistribuer les cartes. En somme, si vous cherchiez du suspense, le Forex vous offre une suite digne d’un thriller économique, avec une bonne dose d’ironie et d’incertitude.
En conclusion, entre un dollar qui défie la gravité sous les conseils de son ancien président, un euro en pleine forme malgré les soubresauts du monde, et un Japon qui fait l’autruche, les marchés des devises nous rappellent que rien ne vaut le spectacle d’un monde qui tourne un peu à l’envers. Alors, chers traders et curieux éclairés, dites-nous : **dans ce grand bal des devises, êtes-vous plutôt danseur classique ou champion du tango imprévisible ?**