Bonjour à tous et bienvenue dans votre chronique quotidienne de Forex.fr, où les devises valsent plus vite que les promesses politiques.
**Introduction**
Ce mercredi 2 juillet 2025, les marchés des changes ont décidé de jouer les équilibristes, oscillant entre optimisme et nervosité, un peu comme nos politiciens français quand il s’agit de réforme des retraites. L’euro, toujours en grande forme, enchaîne un sprint impressionnant avec une hausse de 14 % depuis le début de l’année, flirtant avec ses plus hauts depuis septembre 2021. Pendant ce temps, le dollar américain reprend un peu de poil de la bête, comme s’il voulait montrer qu’il n’est pas prêt à se faire damer le pion sans livrer bataille\[1]\[7].
**Analyse de marché**
Sur le front des devises, l’euro reste la star du moment, porté par l’espoir naïf (ou calculé) d’avancées positives dans les négociations commerciales. Le fameux “grand, magnifique projet de loi” signé par Donald Trump au Sénat américain, sans faire vibrer les marchés outre mesure, témoigne d’un climat d’attente prudent. Les investisseurs restent scotchés aux déclarations de Jerome Powell, le patron de la Fed, qui dérouille gentiment l’idée de baisser les taux d’intérêt tout en restant sur ses gardes face à l’impact des droits de douane sur l’inflation. Une véritable valse hésitation qui fait autant de bruit qu’un débat télévisé un soir d’élection\[1]\[3].
Le dollar, héros du jour malgré sa légère rechute, profite aussi d’une certaine faiblesse côté australien : les ventes au détail en berne, un secteur de la construction qui grommelle, et une Banque centrale australienne penchée vers la baisse de ses taux. Bref, un cocktail molotov économique qui donne à la paire AUD/USD une direction plutôt baissière[2].
**Contexte politique et géopolitique**
Sur la scène internationale, alors que l’armée israélienne intensifie son offensive à Gaza juste avant une rencontre Netanyahu-Trump, on se demande si les marchés des devises ne sont pas en train de jouer à cache-cache avec la géopolitique. Le calme apparent n’est qu’un souffle avant la tempête, ou simplement une pause café pour les traders autour du globe. Pendant ce temps, en France, les discussions sur la réforme continuent, et l’on attend toujours que le gouvernement trouve une autre manière de décourager les manifestants que par des discours pompeux et des petits pas hésitants[4].
**Conclusion sarcastique**
En résumé, la devise européenne danse sur un fil tendu entre espoirs commerciaux et inquiétudes inflationnistes, tandis que le dollar américain joue au grand frère sévère qui ne cédera pas si facilement, sauf peut-être s’il reçoit un tweet rageur de son ancien occupant à la Maison Blanche. On pourrait dire que c’est la danse des incertitudes — mais sans la magie de Broadway.
Alors, chers lecteurs, pendant que vous surveillez le cours de l’euro et du dollar, demandez-vous : **pourquoi nos hommes politiques ne peuvent-ils pas faire preuve d’autant de discipline que la Fed quand il s’agit de garder la tête froide ?** Ou alors, au fond, tout ce cirque n’est-il qu’un épisode permanent de “Qui veut perdre des taux d’intérêt ?” À méditer.