Bienvenue dans votre rendez-vous quotidien avec l’univers rocambolesque des devises, où l’euro, le dollar et le yen jouent à « qui sera le plus instable » pendant que les chefs d’État nous offrent un spectacle digne d’une série Netflix en mode paranoïa. Accrochez-vous, la fête des marchés commence.
Sur le front technique, l’USD/JPY est en train de jouer au chat et à la souris avec la résistance psychologique à 148,00. Après un rebond respectable sur son support, la paire semble hésiter à franchir ce seuil, comme un étudiant hésitant devant sa copie d’examen. La publication imminente de l’IPC américain pourrait bien lui donner le courage de tenter un rallye vers 149,68, histoire de confirmer que le dollar reste la star des valeurs refuges – pour l’instant[1]. Pendant ce temps, l’EUR/AUD fait du yo-yo dans sa zone de retracement clé autour de 1,7750, le tout sous l’œil critique des négociations commerciales USA-UE qui pourraient faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre, sans oublier la RBA qui, dans un élan de suspense, a choisi de ne pas bouger ses taux la semaine dernière – décidément, le suspense est à son comble[3].
Côté ambiance politique et géopolitique, le 14 Juillet semble avoir donné du grain à moudre à Emmanuel Macron, qui a remis à l’honneur le thème de la menace et du retour possible au service militaire, soulignant que la liberté européenne n’a jamais été aussi menacée depuis 1945[2]. De quoi faire grimper la tension et, par ricochet, le besoin de valeurs sûres sur le Forex. Pendant ce temps, en coulisses africaines, les forces armées maliennes continuent leur intense lutte contre le terrorisme, multipliant les opérations dans le nord du pays et montrant que la géopolitique peut aussi se jouer loin des salons dorés des banques centrales[4]. À Paris, le CAC 40 roupille un peu, en légère baisse, comme un Français après une grasse matinée bien méritée, mais le plateau technique reste à surveiller pour éviter la chute inattendue[5].
Alors, entre un dollar qui se prend pour une forteresse imprenable, un euro qui hésite à faire la fête avec son homologue australien, et l’agitation politique à la sauce Macron, les marchés des devises continuent leur spectacle chaotique. Mais comme toujours, dans ce grand théâtre, la volatilité est la reine. Et vous, chers traders du dimanche, êtes-vous prêts à parier sur quel personnage va perdre son rôle de star cette semaine ? Ou bien préférez-vous continuer à jouer les comparses dans cette comédie financière ?