Chaque jour, les marchés des devises jouent une partition aussi mystérieuse qu’incompréhensible pour le profane – un opéra de chiffres, d’alertes géopolitiques et de décisions politiques où, comme toujours, les spectateurs tentent de deviner si le prochain acte sera une farce tragique ou un drame comique.
Ce mardi 22 juillet 2025, l’euro fait la star, prenant des forces comme un bodybuilder sous anabolisants, pesant lourdement sur les entreprises européennes déjà bien occupées à jongler avec les incertitudes. Wall Street et l’Europe attendent fébrilement la « grande scène » de la réunion entre Donald Trump et Xi Jinping, attendue pas avant octobre – parce que, soyons honnêtes, la diplomatie à l’américaine, c’est un peu comme un feuilleton Netflix : ça se savoure lentement, avec beaucoup de suspense et sans date garantie[3]. Pendant ce temps, le CAC 40 et les autres indices européens se dandinent, tous rouges de rougeurs, perdant quelques points, visiblement séduits par l’idée que les hausses de droits de douane américains pourraient transformer le business en carnaval de l’inflation[1].
Sur le front politique, on espère que les négociations à Istanbul vont qualmifier la guerre Ukraine-Russie qui dure désormais 1245 jours – soit le temps qu’il faudrait pour qu’un épisode de Game of Thrones se termine en paix. Paris plaide pour une rencontre Poutine-Zelensky, comme on espère un miracle lors d’un dîner familial où personne ne s’insulte (spoiler : ça arrive rarement)[2]. Pendant ce temps, Gaza n’a toujours pas le droit d’accueillir la presse libre, ce qui confirme que la guerre reste un sujet tellement sexy qu’on préfère l’arrière-plan dramatique aux gros plans concrets[4].
Retour aux monnaies : le dollar, tiraillé entre la menace fantôme d’un limogeage de Jerome Powell et les gesticulations protectionnistes de Trump, s’offre une volatilité digne d’un grand huit. L’euro, gonflé à bloc, fait le malin face à cette instabilité, laissant les investisseurs entre espoir d’accord commercial et déprime d’un marché qui tangue autant que la politique française en période d’élection[3].
Bref, les devises quand elles dansent, ce n’est jamais pour plaisanter, mais on peut toujours rire un peu du spectacle. Question de votre humble serviteur : si l’euro est un bodybuilder dopé, le dollar est-il le danseur avant l’attrape-maladie, et la livre sterling une rockstar en cure de désintox ? Allez, rendez-vous demain pour un nouvel épisode de cette saga sans fin – mais vous, vous pariez sur quelle monnaie pour le prochain flop diplomatique ?