Bienvenue dans votre rendez-vous quotidien avec le glorieux chaos des marchés des devises, où chaque fluctuation de l’euro ou du dollar pourrait bien déterminer si vous mangez ce soir… un croissant ou un café soluble.
Ce jeudi 31 juillet 2025, le dollar américain a décidé de jouer au grand patron en force, capitalisant sur les annonces de Donald Trump qui a imposé de nouveaux droits de douane avec la délicatesse d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Résultat : l’USD a gagné environ 3 % ce mois-ci contre un panier de devises internationales, sa première hausse mensuelle depuis des lustres, laissant l’euro pantelant et ronchon à 1,144 dollar, malgré un rebond timide\[1]\[3]. Le yen, lui, a fait du yo-yo autour de 149,73 pour un dollar, après que la Banque du Japon a décidé de faire semblant de croire à une inflation plus élevée tout en maintenant sa politique accommodante – parce que pourquoi changer une méthode qui ne marche pas vraiment ?\[1]\[3]
Sur fond de guerre froide 2.0, pardon, guerre en Ukraine, l’actualité n’est pas plus calme : la Russie intensifie ses attaques, notamment avec des drones, tandis que les États-Unis mettent en place des sanctions contre l’Iran et ses réseaux de fournisseurs de technologies. Trump, toujours à fond dans son rôle de gendarme mondial à sa façon, se pavane en imposant de nouvelles taxes tout en prétendant défendre la démocratie – un brin d’ironie dans un scénario qui ferait pleurer de rire ou pleurer, c’est selon\[2]\[4]. En France, le CAC 40 se remet à geindre, -0,75 % sur la journée, preuve que la Bourse française adore quand tout va mal, apparemment[3].
Le pétrole, ce vieil acteur toujours au centre du théâtre mondial, recule légèrement sous la pression des incertitudes sur l’approvisionnement, tandis que le gaz naturel fait un petit rebond technique. L’or, ce bon vieux refuge, fait aussi de la résistance et reprend quelques couleurs, histoire de montrer que parfois, les bonnes vieilles valeurs sont les seules à avoir de la stabilité – ou de la résignation, selon le point de vue\[1]\[5].
Alors, entre la danse des devises sur fond de crise géopolitique et de décisions économiques improbables, que retenir ? Que le chaos est la seule constante, et que l’on peut toujours compter sur Trump pour faire monter la pression… sur les marchés comme dans les cerveaux.
Et maintenant, chers lecteurs, une question existentielle pour vous : préférez-vous que votre portefeuille soit aussi volatil que la politique américaine, ou aussi immobile que le gouvernement français face aux réformes ? À méditer avec votre café.