Bienvenue dans notre chronique quotidienne du forex, où les marchés des devises sont aussi stables qu’une girouette en pleine tempête politique. Ce vendredi 1er août 2025, tandis que les chiffres de l’emploi américain ont dégringolé plus vite que la crédibilité d’un politicien en campagne, le dollar a prit un sérieux coup de chaud… ou plutôt de froid, chutant face à l’euro\[1]\[7]. Pendant ce temps, le CAC 40, fidèle à sa réputation de montagnes russes sans la sécurité, a plongé de 2,8%, nous rappelant que l’été à Paris, ce n’est pas toujours la saison des cerises[1].
Côté marché, les investisseurs semblent avoir été pris d’un soudain accès de lucidité syndicaliste : les mauvaises nouvelles sur l’emploi aux États-Unis ont mis une pression à la baisse sur le billet vert, signe que la Fed pourrait bien interrompre sa série de hausses de taux bientôt, une nouvelle qui aurait fait sourire même Donald Trump, à moins qu’il ne soit trop occupé avec ses dernières combines protectionnistes contre le Brésil[3]. La volatilité du dollar ne s’arrête pas là : après avoir flirté avec le franc suisse au plus haut matinal, la devise américaine a fini en mode montagnes russes émotionnelles, entre menaces de droits de douane et attentes sur le prochain rapport de la Fed[5].
Sur le plan géopolitique, pendant que la mer d’Indopacifique s’enflamme doucement avec les rivalités sino-américaines – ou devrais-je dire, ce vaste échiquier maritime où chaque coup est aussi stratégique qu’une partie de Monopoly entre grands enfants – l’Ukraine continue d’organiser son festival de manifestations anti-corruption. Rien de tel qu’un bon feuilleton démocratique entre deux explosions en arrière-plan pour alimenter la chronique des risques qui pèsent sur les marchés mondiaux\[2]\[4]. Et en France ? Au moment où les débats politiques atteignent le niveau d’un feuilleton Netflix à rebondissements, les investisseurs nationaux prient pour que la saga parlementaire ne vienne pas secouer encore un peu plus l’euro.
Pour résumer, entre un dollar qui joue les divas à la moindre tempête, une Europe qui essaie de montrer patte blanche face aux défis internes et externes, et la géopolitique qui nous rappelle que la paix, c’est comme les vacances : ça se prépare mais ça ne dure jamais longtemps, la scène du forex est plus animée qu’un café politique après une déclaration présidentielle.
Alors, chers lecteurs avertis mais pas encore experts du forex, la vraie question est : avec tout ça, qui aura assez de nerfs (et de dollars) pour profiter du prochain plongeon ? Ou faudrait-il plutôt investir dans des cours d’humour sarcastique pour mieux encaisser le choc ?