Ah, le marché des devises en ce début août 2025 : un véritable feuilleton dont les rebondissements feraient pâlir une série Netflix. L’AUD/JPY s’offre un rebond spectaculaire, comme un surfeur australien revenant triomphalement sur les vagues après avoir flirté dangereusement avec la moyenne mobile exponentielle à 200 jours, cette fameuse ligne dorée du destin (et de la tendance)[1]. Pendant ce temps, l’euro joue les timides, esquivant le dollar US avec seulement un léger recul à 1,1572[5]. Bref, la volatilité est là, parfaite pour les amateurs de sensations fortes et de café bien tassé.
Sur le front géopolitique, c’est une farce tragique. Les États-Unis et la Russie montent en intensité dans leur dispute façon “je t’embargo, tu me menace nucléaire” : Trump, fidèle à sa routine, a ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires, histoire de bien mêler suspense et horreur, tandis que Medvedev rétorque que chaque ultimatum est un coup de plus vers « la guerre avec son propre pays »[2]. On imagine les traders, mi-amusés, mi-exaspérés, recalculer leurs positions à mesure que le bras de fer se transforme en bras de fer nucléaire. Qui aurait cru que les taux de change dépendraient autant d’un duel digne d’une mauvaise série B ?
En Europe, la scène politique française n’est pas en reste : la suspension des évacuations depuis Gaza suite à une enquête sur des propos antisémites a jeté un voile de gêne, tandis que le parti présidentiel Renaissance — décidément allergique à la stabilité — envisage encore de changer de nom. Peut-être un nouveau coup de pub avant la rentrée, histoire de faire diversion[2]? L’économie, elle, marche à tâtons, surveillant attentivement PMI et indices américains mais sans grande joie, même si le marché européen espère un rebond plus motivé que les drames politico-culturels\[3]\[5].
Pour pimenter le tout, Trump n’a pas oublié de décocher ses flèches commerciales : 39 % de surtaxes sur les importations suisses ont fait chuter la Bourse de Zurich, laissant les investisseurs helvétiques se demander s’ils ont raté leur été, leur fonds ou juste leur sens de la diplomatie[7].
Bref, les devises flirtent avec la guerre froide nouvelle génération, les politiques jouent à « qui perd gagne » et les investisseurs s’accrochent à leurs graphiques comme à des bouées dans une mer pleine de requins. Alors, chers lecteurs, derrière vos écrans ou vos écrans de trading : pensez-vous vraiment que la prochaine « surprise » du marché sera une nouvelle devise ou simplement une autre crise diplomatique ? Ou devrions-nous tous commencer à trader en sous-marins nucléaires ?