Bienvenue dans l’arène des devises, où le dollar, malgré un chômage qui commence à faire des grimaces, continue de faire sa loi comme ce chef de bande insensible aux signaux faibles du marché\[1]\[5]. L’Euro, lui, joue au funambule sans filet, tanguant vers 1,1550 face au billet vert après quelques jours d’hésitations et une sérieuse gifle infligée par de nouvelles tensions politiques dans l’ombre de Washington[7].
Sur le Forex, c’est le Yuan qui, tel un élève studieux enfin récompensé, grimpe les échelons à force de gestes d’apaisement de Pékin, comme si un bon vieux thé chinois pouvait calmer les chaudes joutes commerciales sino-américaines. Et quand on parle de guerres commerciales, le pauvre Franc suisse ne fait pas le malin : il dégringole de -0,5% face au dollar, victime collatérale des tarifs américains toujours aussi généreux et des négociations qui tournent en rond depuis l’ère Trump – pardon, l’ère post-Trump, mais on a l’impression qu’il squatte toujours la vitrine avec son amoureux des droits de douane\[1]\[3].
Dans ce grand cirque économique, le dollar semble appuyé par une Fed qui hésite à baisser ses taux mais semble prête à s’y résoudre en septembre — et si le travail faiblit, tant pis, on trouvera bien une manière de faire creuser le « resserrement monétaire ». En fond sonore, l’ISM bientôt publié et une Banque d’Angleterre qui se prépare à poser ses énigmes sur la table des marchés\[2]\[3].
Côté politique internationale, la scène offre un scénario bien huilé mais un brin absurde : les États-Unis déploient deux sous-marins nucléaires en réponse à des discours « provocateurs » d’ex-fonctionnaires russes – sans réponse officielle de Moscou, on pourrait presque penser à un remake de Tom et Jerry en version géopolitique[4]. Pendant ce temps, les cris des civils en Gaza et les soubresauts ukrainiens nous rappellent que la « diplomatie » est parfois un mot qu’on range vite au dictionnaire quand il s’agit de stratégies d’armement et d’alliances fragiles[6].
En résumé, le Forex d’aujourd’hui ressemble à cette soirée familiale où tout le monde tique, regarde ailleurs et évite les sujets qui fâchent. L’euro vacille entre espoir et crainte, le dollar fait du yoyo digne d’un #PourOuContreLaFed, et le Yuan savoure son instant de gloire. Quant à nous, petits gestionnaires de portefeuille ou simples observateurs, nous pouvons juste observer le théâtre en attendant le prochain acte. Alors, chers traders et citoyens du monde : si les devises étaient des politiciens, lequel ferait le meilleur clown de service — Trump ? Poutine ? Ou l’inébranlable Franc suisse ?