Bienvenue dans votre séance matinale de « Forex et ironie froide », où les devises dansent à un rythme que même un DJ en mal d’inspiration trouverait trop monotone. Lundi 11 août 2025 démarre sur une note presque soporifique, l’été ayant décidé de ne pas jouer les troubles-fêtes sur les marchés des changes. Mais rassurez-vous, le spectacle, quoique discret, continue avec ses petites piques niveau politique et économie.
Sur le plan purement technique, l’euro flirte avec son niveau clé à 1,1440/00 USD, se tenant à distance respectable de son ambition estivale : taper les 1,1830 voire les 1,1918. Oui, il faut croire que même la monnaie unique européenne aime souffler cet été, tout en murmurant doucement à l’oreille des traders qu’elle ne déraillera pas avant d’avoir dit « bonne rentrée ». Pendant ce temps, le dollar américain, toujours aussi imprévisible, joue au funambule entre les assurances d’une hausse récente et la menace d’un plongeon si la barrière des 1,1400 céde. Le yen et le dollar australien ne sont pas en reste, avec des mouvements minuscules, à peine dignes d’un bâillement\[1]\[7].
Côté géopolitique, on pourrait dire que les relations commerciales internationales ressemblent à ces moments gênants aux repas de famille : tout le monde évite le sujet, mais c’est clairement tendu. Les États-Unis hésitent encore à fixer leur politique douanière sur l’or, transformant ce métal précieux en un peu l’oracle de Delphi pour les investisseurs. Surtaxes ou exemption ? Le suspense est digne d’une saison Netflix, et ça fait baisser l’or de 2,1 %, pas mal pour un lundi soi-disant calme\[3]\[5].
En France, pendant que les marchés se la jouent cool en attendant les chiffres de l’économie européenne et américaine cette semaine, nos chers politiques, eux, doivent sûrement méditer sur leurs dernières aventures estivales, histoire de comprendre si la crise politique française pèsera un jour vraiment sur la monnaie. Pour l’instant, l’euro fait la sourde oreille, préférant garder ses nerfs d’acier, ou peut-être juste son sens de l’humour\[1]\[6].
En somme, le Forex en ce début de semaine ressemble à une grande réunion Zoom où chacun garde son masque — de calme apparent — en attendant que quelqu’un prononce enfin le mot magique : _inflation_, _croissance_ ou _droit de douane_.
Alors, chers traders, économistes du dimanche et amateurs éclairés, la vraie question reste : si l’euro avait une devise, serait-ce « Je ne bouge pas, donc je suis », ou juste un excellent comédien en attente de son prochain grand rôle ? Allez, qui parie sur un coup de théâtre digne des meilleures séries politiques, ou bien préférez-vous rester tranquillement en mode feuilleton soporifique ?