Bienvenue dans votre dose quotidienne de Forex, où l’euro s’arrache du dollar avec la grâce d’un chat désorienté, et où les marchés naviguent au gré des tweets et des températures politiques — pardon, géopolitiques.
Ce mardi 12 août 2025 commence par un suspense haletant : le marché va-t-il croire à l’inflation US ? Telle une série Netflix dont on attend la nouvelle saison, le Consumer Price Index de juillet est au cœur des préoccupations. Un chiffre conforme (environ +2,8 %) serait une douce mélodie pour les oreilles des traders qui espèrent que la Réserve fédérale relâchera enfin la bride sur les taux d’intérêt dès septembre. Sinon, préparez-vous à revoir vos calculatrices, car une surprise dans l’autre sens risquerait de faire tanguer le rallye boursier comme une barque en pleine tempête\[1]\[2].
Dans ce bal des devises, le dollar montre quelques signes de faiblesse, tiré vers le bas par les attentes inflationnistes et parallèlement à la prolongation – ô miracle – de la trêve tarifaire sino-américaine pour encore 90 jours. Pékin et Washington, impeccablement diplomates entre deux menaces de surtaxes, jouent au chat et à la souris, mais sans que personne n’ose vraiment lever le rideau sur un accord durable. Résultat ? Les marchés asiatiques sourient timidement, tandis que l’AUD/USD reste campé près de 0,6500 après la baisse de taux de la Banque centrale australienne\[5]\[6].
Pendant ce temps, dans le théâtre mondial, Donald Trump continue sa tournée mondiale, non pas pour promouvoir un nouveau best-seller mais pour jouer les pompiers diplomatiques en Ukraine, suscitant des applaudissements polis de Bruxelles. Un coup d’éclat ? Ou juste un camouflet bienvenu pour apaiser les tensions ? La visioconférence prévue ce mercredi entre Trump, Zelensky et les pontes de l’UE et de l’OTAN promet d’être le nouveau feuilleton à suivre[2].
Côté marchés européens, prudence est de mise avant la publication des chiffres américains, et le CAC 40 devrait s’ouvrir en douceur, comme un café long bien serré. Les investisseurs gardent un œil sur leur portefeuille tout en se demandant si Moscou va réussir à tenir le cap avec sa croissance révisée à la baisse — ce qui, avouons-le, n’est jamais une bonne nouvelle sauf si vous possédez des actions dans des abris anti-atomiques[2].
En résumé : l’inflation américaine est la diva du jour, Trump joue les entremetteurs improbables, et la Chine fait traîner les négociations comme si elle voulait juste allonger le suspense pour mieux tenir les marchés en haleine. Le Forex est donc un cocktail pétillant d’espoir, de crainte et de sarcasme sous-jacent, à consommer sans modération.
Alors, chers traders, face à ce ballet entre inflation, diplomatie et taux d’intérêt, vous sentez-vous plus investisseur avisé… ou simplement condamné à rafraîchir votre application de trading toutes les cinq minutes en priant pour une bonne nouvelle ?
