Bienvenue dans votre dose quotidienne de Forex, où les devises dansent sur le fil de l’actualité comme des funambules un peu ivres, et où chaque fluctuation, même minime, vaut son pesant de sarcasme.

Ce matin, le dollar américain a décidé de faire la grasse matinée, glissant à son plus bas de deux semaines face à un panier de devises. Pourquoi ce coup de mou ? Le marché digère une inflation américaine finalement plus sage que prévu, ouvrant la porte à une possible baisse des taux par la Fed en septembre. Bref, la Fed joue les anges gardiens en berçant les cambistes d’un espoir de répit monétaire, ce qui a naturellement dopé Wall Street et réchauffé le CAC 40 parisien, qui grimpe sans ciller\[2]\[7]. Pendant que le dollar se fait timide, l’or reprend du poil de la bête, gagnant en éclat grâce à ces prévisions d’assouplissement de la Fed, et les sociétés minières s’en frottent les mains – à croire qu’elles préfèrent le métal jaune aux incertitudes des marchés financiers[3].

Mais ne nous emballons pas : la scène géopolitique ne vient pas jouer les figurants. Tandis qu’en Ukraine, Moscou consolide son emprise dans le Donetsk – la diplomatie semblant actuellement en vacances – Pyongyang et Moscou resserrent leur alliance militaire avec la complicité dubitative des Occidentaux[2]. Le cocktail parfait pour ne pas faire baisser la tension, ni le bruit de fond médiatique. Quant à Gaza, les négociations restent aussi chaotiques qu’un épisode de télé-réalité, avec l’Égypte qui presse le Hamas de revenir sur le ring diplomatique — mais sans beaucoup de punch réel pour l’instant\[4]\[6].

En France, pendant que nos dirigeants s’écharpent plus ou moins en politique intérieure, les cambistes se contentent de sourire en coin devant l’actualité internationale : avec un dollar faible, un euro souriant, et un pétrole un peu en retrait, on se prend à rêver d’un monde moins agité… Jusqu’à ce qu’une nouvelle déclaration incendiaire ne vienne plomber le moral des investisseurs.

Bref, le Forex ce matin, c’est un peu comme une comédie politique : ça promet des rebondissements, personne n’est vraiment maître du jeu, mais chacun est invité à applaudir ou à rouspéter selon le moment. Alors, chers traders, la vraie question est : face à ce théâtre des devises, êtes-vous plutôt spectateurs amusés ou acteurs prêts à miser sur le prochain rebondissement ? Ou juste tentés par un massage de mains pour calmer ce stress monétaire ?