Bienvenue dans la dernière édition de votre chronique quotidienne sur les marchés des devises, là où l’euro danse la salsa avec le dollar et la livre sterling tente de garder son flegme britannique malgré tout. Ah, les marchés Forex : ce théâtre international où chaque mouvement de taux d’intérêt déclenche plus de drames que les épisodes d’une série Netflix.
Ce matin, l’euro s’arroge une timide victoire face au dollar américain, grimpant à 1,1703 USD, un bond de 0,45 % qui pourrait presque être considéré comme une standing ovation compte tenu des incertitudes. Pendant ce temps, la livre sterling fait un pas de côté avec un modeste +0,30 % face à l’euro, histoire de ne pas trop vexer son voisin européen[1]. Le dollar, affaibli depuis le début de l’année, stagne mollement avant la publication imminente de statistiques économiques américaines, qui promettent d’entretenir le suspense comme un bon polar[1].
Sur le plan géopolitique, pendant que nos traders s’arrachent les cheveux, Emmanuel Macron joue au chef d’orchestre en mode visioconférence avec 31 autres chefs d’État – oui, 31 ! – pour la fameuse « coalition des volontaires » visant à soutenir l’Ukraine face à l’ours russe, celui qui grogne toujours un peu fort ces derniers temps\[2]\[4]. On imagine la scène : chacun derrière son écran, entre un apéro et une sieste estivale, tentant de s’accorder sur une stratégie commune. En parallèle, le président Zelensky se prépare à aller à Washington pour quémander un peu plus d’armement à ses alliés américains, parce que nothing says party like geopolitical brinkmanship en 2025[2].
La Réserve fédérale américaine, quant à elle, continue sa danse hésitante entre hausses et baisses de taux, sous les regards suspicieux des marchés. Goolsbee et Bullard, figures récurrentes de la Fed, oscillaient hier entre « patience » et « baisse possible des taux », un vaudeville monétaire qui fait douter jusqu’aux investisseurs les plus endurcis[1]. Pendant ce temps, les marchés émergents font de l’œil aux investisseurs européens fatigués du dollar faible et des guerres commerciales sino-américaines, promettant croissance et… volatilité, parce que c’est plus drôle comme ça[3].
Pour conclure, dans ce grand cirque du Forex et de la géopolitique, où chaque session ressemble à un épisode de télé-réalité, on se demande : qui manipule vraiment qui ? Est-ce que c’est le marché qui dicte la politique, ou la politique qui fait danser le marché ? Ou alors est-ce simplement le chat de la Réserve fédérale qui traverse le clavier de temps en temps ? Chers lecteurs, dites-moi, à votre avis, si les devises étaient des candidats à la présidentielle, lequel finirait premier… aux sondages, au moins ?