Chers lecteurs forex.fr, bienvenue dans cette édition où le marché des devises joue toujours à cache-cache avec la logique — et parfois avec la gravité.
Cette semaine, le Forex ressemble à un adolescent devant un buffet : il ne sait pas trop s’il a faim ou non. L’USD reste presque immobile face à l’euro, oscillant mollement autour de 1,17, comme s’il attendait que quelqu’un déclenche le feu d’artifice à Jackson Hole, où la crème des banquiers centraux américains va tenter de décider si l’inflation est « juste un peu » têtue ou carrément ingérable. Spoiler alert : ils vont encore parler d’inflation comme d’un monstre sous le lit, sans vraiment savoir comment s’en débarrasser, et les marchés semblent aussi convaincus que le dollar va chuter qu’un chat devant un concombre\[1]\[3].
Pendant ce temps, le yen japonais continue sa glissade silencieuse, flirtant avec sa moyenne mobile simple et en mode “RSI en surachat”, ce qui dans le langage des traders signifie « préparez-vous à une petite correction, mais ne pariez pas tout de suite votre maison dessus »[5]. L’australien et le néo-zélandais font leur petit show, profitant d’un apaisement – ou d’une pause diplomatique improbable – après le sommet Trump-Poutine en Alaska. Oui, vous avez bien lu, le duo infernal Trump-Poutine teste à nouveau les eaux froides des négociations, offrant au Forex un parfum d’incertitude permanente avec, en prime, des droits de douane sur la Chine qui font les montagnes russes\[2]\[3].
En France, ça bouillonne moins sur le Forex que dans les cafés où les débats politiques s’enflamment autour des réformes. Alors que certains se demandent encore si “rigueur budgétaire” est un appel à un régime ou une politique économique, le marché des changes lui, préfère rester poli et ne pas trop s’agiter. Le gouvernement semble jouer au métronome en mode “inflexible mais pas trop”, ce qui ressemble fort à un tango avec le vide alors que l’Europe regarde l’Ukraine en front row, espérant que la diplomatie ne se transforme pas en un remake du cirque Poutine-Trump[2].
Pour conclure, chers traders et novices endurcis, si le marché des devises était un film cette semaine, on serait dans une comédie kafkaïenne où tout le monde parle d’inflation, de guerre froide revisitée et de hausse des taux… mais personne ne semble vraiment savoir si le scénario finit bien ou mal. Comme à l’habitude, la volatilité reste sage, peut-être par politesse envers nos nerfs déjà bien sollicités.
Allez, dernière question existentielle du jour : si le dollar décidait de partir à la retraite anticipée, quitterait-il le Forex en mode diva capricieuse ou en silence discret, comme un politicien pris en flagrant délit de promesse non tenue ? À méditer avant d’ouvrir votre plateforme de trading ce matin.