Bienvenue sur forex.fr, où l’on déchiffre le langage crypté des devises avec la délicatesse d’un chirugien et l’humour féroce d’un Stephen Colbert en pleine forme. Ce mardi 26 août 2025, le marché des changes joue sa partition habituelle : une valse entre dollar et euro avec, en toile de fond, des rebondissements politiques dignes d’un feuilleton Netflix.
Sur le front du Forex, le dollar américain s’est offert une respiration consolante, effaçant presque les douleurs de sa chute de la semaine passée. Rebondissant de 0,04% face à un panier de devises, il semble que les investisseurs attendent stoïquement que des éclats politiques — notamment la menace de Donald Trump de limoger Lisa Cook, gouverneure de la Fed — ne viennent pimenter la donne. Une menace qui vaut son pesant de dollars, car ébranler l’indépendance de la Fed, fût-ce par tweets et menaces, transforme le billet vert en véritable soap opera[5].
Pendant ce temps, l’euro, qui avait glissé à 1,1671 dollar la veille, grappille timidement 0,08% à 1,1627 dollar, l’Europe oscillant entre perspicacité économique et légères fractures politiques. Notamment en France où François Bayrou nous propose de pimenter la rentrée parlementaire avec un vote de confiance prévu pour le 8 septembre[1]. Suspense garanti ! Le Bund allemand et l’OAT français montrent quant à eux que les taux longs reprendront leur petit manège, charmant pour certains, terrifiant pour d’autres investisseurs.
Mais ne nous arrêtons pas au seul économisme presque soporifique. La scène politique internationale, elle, ne manque jamais d’apporter son lot de diplomatie poétique et d’explosions métaphoriques. Israël et Gaza poursuivent leur tragédie sans fin, avec une réunion du cabinet de sécurité israélien prévue dans la soirée, pendant que la France, l’ONU et Amnesty International contemplent avec consternation et indignation les appels à enquêtes sur des crimes de guerre et les bombardements au Moyen-Orient\[2]\[4]. La volatilité géopolitique nourrit la nervosité des traders, deux ingrédients parfaits pour des marchés qui n’aiment rien tant que l’incertitude.
Question pétrole ? Après une soudaine montée de près de 2% la veille, liée à la peur bien fondée d’une chaîne d’approvisionnement pétrolière russe fragilisée, le baril de Brent recule à 68,37 dollars tandis que le WTI suit timidement le mouvement[5]. Une pirouette tarifaire à laquelle même les traders les plus cyniques n’ont plus l’air de croire — ou alors c’est juste leur poker face pour cacher la panique.
En conclusion, chers traders et passionnés d’économie, le Forex cette semaine ressemble à un cocktail exotique : un soupçon de politique débridée, un zeste de conflits internationaux et une bonne dose de taux d’intérêt risquant de nous faire hoqueter. Reste à savoir si la Fed choisira la sagesse ou l’embrouille façon Trump, si Paris remportera son pari parlementaire, et surtout… si vous, derrière votre écran, êtes prêts à placer vos pions dans ce grand bazar financier mondial. Alors, dites-moi : dans cette pièce de théâtre digne d’un soap, quel rôle préférez-vous ? Celui du spectateur désabusé, ou de l’acteur fuyant le piège du sarcasme ?