Ce mercredi 3 septembre 2025, le marché des devises joue encore à la chaise musicale, sauf que personne ne veut vraiment s’asseoir. L’euro flirte mollement avec le dollar autour de 1,16$–1,17$, dans un débat d’équilibre digne d’un cours de yoga politique, tandis que le dollar australien, comme un enfant qui se croit à la récréation, rebondit un peu après avoir touché le sol hier sous 0,65\[1]\[3][5].
Sur le front des devises principales, le dollar américain regagne du terrain, boosté par un regain de confiance dans le billet vert – et par la folie sur les marchés obligataires, où les bons du Trésor à 30 ans remontent à 5 %, signe que certains investisseurs n’ont pas encore compris qu’ils jouaient avec un couteau tranchant\[1]\[3]. Pendant ce temps, la livre sterling continue sa lente glissade vers le bas, comme une rock star alcoolique en fin de carrière, à cause d’un marché obligataire britannique qui a décidé que « la confiance est surfait »[3].
Politico-géopolitiquement, l’ambiance est aussi explosive qu’un talk-show de fin de soirée. En France, le gouvernement Bayrou est à peine plus solide qu’un château de cartes dans un ouragan, avec un vote de défiance prévu mardi prochain qui semble perdu d’avance – un scénario parfait pour stimuler la nervosité du marché des taux français, où l’OAT 10 ans grimpe à 3,58 %, dépassant même la “fiable” dette grecque, ce qui laisse les économistes se demander si la France n’est pas en train de jouer à la nouvelle Italie\[5]\[7]. Pendant ce temps au Moyen-Orient, Tsahal avance ses pions à Gaza, tandis qu’Israël et ses voisins continuent leur partie de Risk version armée, ce qui, vous l’aurez deviné, ajoute un peu de piquant au moindre mouvement de capitaux internationaux\[2]\[4].
Pendant que l’OTAN s’efforce de contrer le brouillage des vols civils russes (spoiler : ça ressemble plus à une partie de “cache-cache électronique” qu’à une opération militaire), et que Bruxelles fait du surplace diplomatique sur la reconnaissance palestinienne, les marchés eux, eux, rêvent juste de stabilité – cette chose rare qui se ressemble un peu à un mirage dans le désert du chaos géopolitique global[4].
Alors, chers lecteurs de Forex.fr, pendant que vous regardez ces indices et devises s’agiter comme des acteurs dans une mauvaise télénovela, souvenez-vous que la vraie question du jour est peut-être : si la dette française s’inspire de la série italienne, devrait-on préparer les popcorns pour le cliffhanger du vote de défiance ? Ou est-ce qu’on se contente d’un bon vieux classique à la française : « Un gouvernement qui tombe, ça fait toujours plaisir à quelqu’un » ?