Ce lundi 7 septembre 2025, les marchés des devises jonglent avec une actualité géopolitique digne d’un roman d’espionnage… ou d’une série Netflix à gros budget, mais sans le budget. L’euro hésite comme un fonctionnaire devant la réforme des retraites, le dollar tente de garder la tête froide face à la pression inflationniste, tandis que le yen et le yuan jouent discrètement à la chaise musicale.
Sur le Forex, l’or continue de briller de mille feux, flirtant avec son record historique au-dessus de 3 600 dollars l’once, histoire de rappeler au monde que la vraie valeur, c’est celle qui se tient dans une pépite et non dans des promesses politiques[7]. Le métal précieux bénéficie pleinement de l’incertitude politique croissante, notamment la plus grande attaque aérienne russe contre l’Ukraine—800 missiles tirés, un record digne d’un feu d’artifice, sauf que là, ce ne sont pas les enfants qui s’amusent[2]. Résultat ? Le risque géopolitique alimente une demande d’actifs refuges dont les devises ne peuvent que rêver.
Dans le même esprit, la Chine fait le beau gosse discret avec une augmentation des réserves de change de près de 30 milliards de dollars en août, histoire de montrer qu’elle a les poches suffisamment pleines pour financer ses ambitions, même si son marché des devises reste un peu fermé comme une réunion entre ministres secrets[3]. Pendant ce temps, les cables sous-marins en mer Rouge ont mystérieusement “cassé” – malheureusement, ce n’est pas un épisode de téléréalité, mais une vraie panne qui risque d’enrayer la machine financière mondiale, notamment dans le commerce et les communications des marchés[6].
Côté France, le traditionnel feuilleton “Bloquons Tout” promet un remake épique dans les rues ce 10 septembre, ce qui inspire les traders à se demander si la devise nationale va bientôt ressembler aux transports parisiens un jour de grève : complètement immobilisée[7]. Pourquoi se presser, quand on peut bloquer ?
Au final, le marché des devises joue à la roulette russe : entre explosions géopolitiques, câbles coupés et mouvements sociaux, on ne sait plus trop quoi stresser en premier. Mais rassurez-vous, nos devises restent fidèles à leur mission : refléter les incertitudes politiques avec le même aplomb qu’un commentateur sportif français sur un match de foot. Autrement dit, beaucoup de bruit pour pas grand-chose au final.
Alors, chers traders, investisseurs et curieux, à votre avis : si demain, l’euro devenait le mime des devises – incapable de dire clairement où il va –, ce serait pour faire preuve de subtilité ou juste pour nous embrouiller un peu plus ?
