Bienvenue dans votre dose quotidienne de délice monétaire, où le dollar fait du toboggan et la politique française joue à « Devinez qui reste Premier ministre ? » Spoiler alert : personne ne sait.
Commençons par le marché des devises, ce grand théâtre où le billet vert joue actuellement le rôle du héros déchu. Le dollar américain a chuté à son plus bas niveau en sept semaines, flirtant avec le creux abyssal que même les statistiques sur l’emploi ne semblent vouloir remonter. En effet, les investisseurs anticipent, avec cette douce sérénité propre aux oiseaux de mauvaise augure, des révisions statistiques révélant un marché de l’emploi américain moins robuste qu’annoncé. Résultat : les paris sur une baisse encore plus marquée des taux directeurs de la Fed se multiplient, faisant reculer le dollar face à un panier de devises dont l’euro, la livre sterling, et même le yen japonais, sortent légèrement renforcés. Pendant ce temps, la roupie indonésienne joue à la roulette russe après le remplacement du ministre des Finances, incitant la Banque d’Indonésie à racheter frénétiquement des obligations pour stabiliser le navire\[1]\[3].
Côté scène politique française, c’est un épisode digne d’une série dramatique : après seulement neuf mois de règne, François Bayrou tombe à la renverse, victime d’un vote de défiance écrasant qui rappelle que la majorité parlementaire, c’est un peu comme un château de cartes au vent de la grogne sociale et du rejet des 44 milliards d’économies envisagées—au menu notamment, la suppression potentielle de jours fériés, le cauchemar des travailleurs motivés. Emmanuel Macron, fidèle à son rôle de caporal-chef politique, s’apprête à nommer un nouveau Premier ministre, probablement cette semaine, après un discours solennel qui devrait consoler autant qu’il inquiète. Bref, au pays de la dette publique stratosphérique et des déficits plus généreux que le champagne à la Bastille, le suspense demeure entier\[2]\[4][6].
Pour conclure, le marché des devises et la politique française s’entremêlent dans une danse macabre où la seule constante est le changement. En attendant, les investisseurs prennent leur mal en patience, le dollar se dégonfle doucement et les paris sur les futures décisions de la Fed tout comme sur l’identité du prochain Premier ministre deviennent le pass-temps préféré des spéculateurs et des journalistes en quête d’exclusivité.
Alors, chers lecteurs, plutôt que de vous demander si François Bayrou aurait dû garder ses fêtes ou si la Fed ouvrira le robinet de l’argent, la vraie question est peut-être : quand est-ce qu’on organise un concours pour deviner qui parlera le plus longtemps sans rien dire lors du prochain discours présidentiel ? Parce qu’à ce rythme-là, la durée moyenne du suspense en France pourrait battre tous les records… ou alors, faut-il parier sur un nouveau jour férié financé par l’inflation ?