Bienvenue dans votre chronique quotidienne du marché des devises, où économie et politique passent au grill avec un soupçon de sarcasme et beaucoup d’ironie, à la sauce Stéphane Colbert.
Ce mercredi 10 septembre 2025, l’euro danse mollement autour de 1,17 dollar, comme un funambule hésitant sur son fil de soie, oscillant entre faibles espoirs de croissance européenne et un dollar américain un peu fatigué\[1]\[3][5]. On pourrait croire à une soirée tranquille sur Forex.fr, mais, comme toujours, la politique française est là pour pimenter recette et graphiques.
Alors que l’euro tente de ne pas trop s’affoler, la France bouillonne dans ses rues et sur ses rails. « Bloquons tout », ce n’est pas qu’un slogan : grèves, blocages partiels, manifestations à foison, une vraie symphonie anarchique orchestrée par… personne en particulier. Pendant ce temps, le Premier ministre François Bayrou a déposé son tablier après une déclaration de politique générale aussi convaincante qu’un mauvais one-man-show. Enter Sébastien Lecornu, « fidèle macroniste » au CV militaire, parachuté pour calmer les esprits… ou au moins pour faire semblant. On se demande si ses talents de négociateur sur le budget seront à la hauteur pour désamorcer cette poudrière sociale\[2]\[4][6].
Sur le plan international, la tension grimpe, surtout avec l’attaque israélienne choc contre des dirigeants du Hamas au Qatar. Résultat ? Le pétrole joue les stars en hausse, avec un Brent flirtant avec les 67 dollars le baril, et un WTI pas en reste à 63,24 dollars[1]. Ça sent l’inquiétude géopolitique à plein nez, alors que la Pologne, fidèle disciple de l’OTAN, mobilise ses défenses pour abattre des drones russes : une ambiance qui fait dire à certains cambistes que, décidément, le monde est un gigantesque jeu de « Risk » version 2025[1].
Sur les marchés, les investisseurs regardent tout cela avec un mélange de lassitude et de prudence : la zone euro affiche des signes de ralentissement économiques, avec des indices Sentix en berne, et une Allemagne au bord du cafard économique. Mais ouf, l’Asie et le Japon, probablement lassés par nos sempiternelles crises, tirent un peu la croissance mondiale vers le haut[5].
En résumé, chers traders et observateurs, nous sommes face à une scène où ni la politique tricolore ni la géopolitique internationale ne facilitent la tâche du forex. L’euro résiste, le dollar titube, le pétrole grimpe, et la France s’enlise dans ses paradoxes. Bref, un cocktail explosif digne d’une saison finale de série politique : on ne sait plus trop si l’on doit rire ou pleurer.
Alors, en ce jour de « Bloquons tout », entre conflits, négociations bidons et marchés hésitants, la vraie question est : selon vous, les cambistes finiront-ils par parier sur un euro ou un ticket de métro pour fuir le périphérique parisien en pleine émeute ?