Bienvenue dans votre rendez-vous quotidien avec le Forex, où les devises valsent au rythme effréné de la politique et de la géopolitique, le tout avec la délicatesse d’un pachyderme dans un magasin de porcelaine.

Côté marché, le dollar a joué les modestes héros ce jeudi 18 septembre 2025 : après avoir titubé jusque vers un plancher annuel à 96,22, le fameux $-Index a repris un peu de poil de la bête, grappillant 0,2 %, porté par un bond de la rémunération à 4,07 %. Pendant ce temps, le dollar canadien feint l’indifférence, ramenant une baisse de 25 points de base des taux directeurs à 2,50 % sans broncher. Le billet vert reste stoïque face au yen à 146,50, taquinant une légère hausse face à la livre sterling et au franc suisse. L’euro, quant à lui, fait grise mine, reculant timidement à 1,1794 face au dollar – un mauvais signe ou simplement un caprice passager ?\[1]\[3][5]

Mais pas de panique, la vraie star du jour, c’est la France en pleine ébullition sociale. Grève générale plus massive que jamais, l’intersyndicale a décidé que jeudi 18 septembre serait la revanche de la rue. Après un échec de dissolution gouvernementale, le spectacle des cortèges furieux promet d’être à la hauteur de cette République écorchée vive. Les syndicats rêvent de faire plier le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu, déjà contraint de reculer sur la suppression de jours fériés, juste avant que la rue ne se transforme en arène festive de mégaphones et slogans rageurs. Les transports perturbés, hôpitaux aux abois, la France « qui travaille » semble définitivement avoir mis son mouchoir sur la bouche polie du dialogue social\[2]\[4].

Internationalement, peu de surprises : la Fed a calmement baissé ses taux, entraînant un léger regain de confiance sur les marchés occidentaux, tandis que le pétrole souffre, victime collatérale de l’incertitude économique. Le rallye boursier s’installe, mais avec la nervosité d’un funambule au-dessus du vide. Comme quoi, même les marchés ont besoin de vacances et d’un bon coup de gueule\[3]\[5].

Alors, chers traders et observateurs, face à ce panorama où le dollar se dandine, l’Europe se crispe et la France gronde plus fort que jamais : restez-vous calmes et investissez dans le pessimisme, ou bien pariez-vous sur le prochain coup d’éclat gouvernemental qui fera trembler les devises plus encore ? Après tout, si la France gronde, peut-être que le Forex joue déjà silencieusement sa révolte… Ou bien n’est-ce que le chahut d’une démocratie qui réclame un vrai spectacle ?

Question du jour : si les manifestants français étaient des devises, seraient-ils plutôt des euros volatils, ou des francs suisses indifférents ? À méditer, avant que le prochain coup de théâtre ne fasse chavirer les marchés !