Bienvenue sur forex.fr, où les marchés des devises sont aussi habitués aux montagnes russes qu’à une scène politique française où le suspense et l’absurde règnent en maîtres. Ce dimanche, attachons nos ceintures, car il y a de quoi rire (ou pleurer) !
Du côté des devises, le yen japonais a surpris tout le monde en se renforçant fortement, porté par des rumeurs de hausse imminente des taux d’intérêt de la Banque du Japon. Alors que la BoJ joue la prudence comme un illusionniste maniant ses tours, elle a gardé ses taux inchangés et a décidé de liquider une partie de ses ETF, histoire de montrer qu’elle ne recule devant aucune acrobatie financière[1]. En Europe, l’euro numérique tente de s’imposer comme un challenger digne de Visa et Mastercard, un combat de titans pour ne pas être relégué au rang de monnaie fantôme digitale[1]. Pendant ce temps, la livre sterling tangue sous les inquiétudes budgétaires – bref, la reine en paraît fragile ces temps-ci[1].
Sur le front politique, la France fait semblant d’avoir le mojo diplomatique en annonçant la reconnaissance officielle de l’État palestinien lors de l’Assemblée générale des Nations unies ce lundi 22 septembre. Emmanuel Macron aimerait jouer le rôle du pacificateur inspiré, mais l’affaire est aussi simple que d’espérer qu’un chat accepte de partager sa gamelle sans grogner. Cette reconnaissance, qui fait grand bruit, est censée relancer la solution à deux États, même si le mur du scepticisme est aussi solide que celui de Gaza\[2]\[4]. En arrière-plan, Netanyahu et Trump restent figés dans leurs positions, prouvant qu’il est parfois plus facile de faire bouger les taux de change que certains gouvernements. Ah, et pendant qu’on y est, merci à Macron d’amener un peu de piment dans ce qui sinon serait un épisode de planification diplomatique endormant.
Pour conclure, les marchés des changes sont tout aussi imprévisibles que la politique internationale ce weekend – les fluctuations sauvages des devises nous rappellent que même les banques centrales ne sont pas à l’abri de jouer la comédie. Alors que la Fed se débat avec son dilemme inflation/emploi, la BoJ vend ses ETF en mode vendeur à la sauvette, et la scène politique française sort un coup diplomatique comme on lance un pavé dans la mare, on peut se demander : si les devises avaient une personnalité, elles seraient probablement ces politiciens inoubliables qui promettent tout et ne tiennent rien. Ou alors, à quand un euro qui pourrait se passer de ministère des finances pour gérer son ego ?
Au fond, chers traders avertis à mi-temps, pensez-vous que la prochaine grande monnaie mondiale ne devrait pas être… une crypto-monnaie créée à base de sarcasme et d’ironie ? Ou est-ce que ça risquerait seulement de faire éclater les cours dans une crise existentielle ?