Bienvenue dans votre rendez-vous quotidien avec le Forex, ce théâtre des devises où chaque gouttement de l’économie mondiale fait tanguer bateaux et portefeuilles. Ce mercredi 24 septembre 2025, sur les parquets monétaires, c’est un peu la fête du statu quo — ou plus exactement une soirée câline entre Dollar et Euro, avec une légère touche d’ennui.
Sur le front des changes, le dollar continue sa glissade tranquille (-0,15% sur l’indice dollar à 97,20), un déclin à peine notable, digne d’une vieille série Netflix que plus personne ne regarde mais que tout le monde continue de binge-watcher (l’Euro grappille 0,1% à 1,1815, pas de quoi casser trois pattes à un canard). Le Yen souffre un peu plus, déprécié contre le dollar australien, soufflant un air de mélancolie à 147,60. Le franc suisse fait de la figuration à 0,7910, probablement embêté d’avoir raté le dernier épisode du clash géopolitico-mondial\[1]\[3].
Jerome Powell joue les maîtres zen avec un discours rappelant qu’on ne baisse pas les taux juste pour faire plaisir, sous peine de réveiller une inflation en hibernation. La FED se balade sur une corde raide : trop de serrage et l’emploi pleure, trop de détente et l’inflation fait la teuf. Bref, Powell entérine ce beau paradoxe monétaire — « on va faire comme si tout allait bien, mais gardez les yeux ouverts »\[1]\[5].
Dans le registre géopolitique, on se croirait à un sommet de diplomates en mode « poker face » : Macron à New York, Trump déclenchant ses critiques habituelles contre l’ONU et l’Europe, comme un mauvais jeu de rôle pour faire basculer la scène internationale\[4]\[6]. En France, pendant que l’intersyndicale tente d’arracher un vrai changement au Premier ministre en mode survie politique, les marchés prennent note — ou font semblant — essayant d’éviter de s’étouffer dans leur café[8]. La commission des affaires étrangères du Sénat nous offre sa dose matinale de tension géopolitique, histoire de réveiller celui qui voulait s’endormir tranquille[2].
Sur ces entrefaites, notre belle saga des devises continue entre hausse ou baisse marginale, prudence et suspense… Le tout gonflé à l’optimisme tiède d’une inflation toujours aux aguets et d’une économie mondiale qui avance à petits pas hésitants.
Alors, chers traders et curieux du dimanche, si tout cela ne vous donne pas envie de plonger dans les feuilles Excel, demandez-vous : face à ce théâtre monétaire où tout le monde serre les fesses, ne serait-il pas temps d’investir dans des devises plus exotiques ? Le martien dollar austral a-t-il plus d’avenir que nos bons vieux euros ? Ou faut-il carrément miser sur le bitcoin pour sauver votre portefeuille de la prochaine crise… ou du prochain tweet de Trump ? À méditer en surveillant vos cours !
