Bienvenue dans la grande valse des devises où l’euro essaie tant bien que mal de garder la tête hors de l’eau pendant que le dollar joue les divas, capricieux comme un chat affamé. Après la publication hier de l’indice PCE américain qui a parfaitement collé aux attentes de la Fed, le billet vert a fléchi de 0,24% face à un euro remonté à 0,8553[1]. Visiblement, même après des années à promettre de dompter l’inflation, les chiffres nous rappellent gentiment qu’aucun dragon ne se laisse apprivoiser sans mal…
Sur le marché des devises, la fête hésite entre prudence et hausse. Les investisseurs, avec ce flair infaillible des joueurs de casino, surveillent les indices économiques avec la peur au ventre, surtout avant les annonces clés qui pourraient bien remettre les pendules à l’heure. En Europe, la tendance haussière sur les actions donne un souffle de vie à l’euro, mais attention, la moindre étincelle en provenance de la géopolitique pourrait faire exploser cette bulle fragile\[1]\[5].
Ah, la politique internationale, ce merveilleux théâtre où les scripts se réécrivent chaque jour avec plus de rebondissements qu’une série Netflix binge-watchée en un week-end. En France, le récent coup de théâtre judiciaire qui a vu un ex-chef d’État – oui, vous avez bien lu, un Sarkozy derrière les barreaux sans appel suspensif – relance un vieux débat sur la séparation des pouvoirs et nous rappelle que la Ve République n’est pas exactement une comédie romantique[4]. À l’échelle mondiale, le conflit israélo-palestinien dégénère, attisant les tensions et les appels à sanctions[2], ce qui, avouons-le, ajoute une bonne dose d’incertitude politique aux marchés.
Alors, que nous apprend tout cela sur les devises? Que le marché est un cocktail explosif d’économie timide et de géopolitique déchaînée. Le dollar grince des dents, l’euro tente un pas de deux, et le yen… eh bien, il se demande encore s’il doit sortir de sa cachette. Comme toujours, la seule certitude est l’incertitude. La vraie question est : entre un politique français incarcéré et un conflit qui s’enlise, qu’est-ce qui causait le plus de volatilité ? Vous avez 4 heures — et un bon café.
Après tout, si les marchés étaient un film, on serait en plein thriller à suspense avec un script écrit par Kafka et produit par Netflix. Alors, pendant que vos euros et vos dollars dansent leur sarabande, dites-nous : quelle devise incarnerait le mieux votre humeur ce matin ? Le franc français ? Le sourire sardonique du marché ? Ou le bitcoin, toujours en mode montagnes russes ?
