Bienvenue dans l’arène flamboyante des devises, où le dollar joue à saute-mouton avec le yen, pendant que l’euro essaie tant bien que mal de garder la tête hors de l’eau. Après une année 2025 qui pourrait presque figurer dans un roman d’espionnage financier, le billet vert semble avoir trouvé un plancher, ne chutant plus comme un mauvais élève en examen. On parle même d’un « point bas validé », un terme tellement optimiste qu’on se demande si ce n’est pas une blague de trader pour se rassurer[1].
Le cœur du marché des changes bat au rythme des péripéties politiques américaines : le fameux risque de shutdown du gouvernement fait frémir les investisseurs comme une mauvaise série Netflix. Le dollar a ainsi reculé face au yen, ce dernier jouant les stars sur le tapis rouge monétaire grâce à une Banque du Japon qui souffle le chaud et le froid sur les taux\[3]\[5]. L’or, quant à lui, fait sa diva, dépassant les 3 800 dollars l’once, ce qui, soyons honnêtes, est la manière la plus subtile pour les investisseurs de dire : « On parie sur la panique, messieurs dames. »
En Europe, la scène politique locale ne manque pas d’épicer la sauce. Alors que le Premier ministre Sébastien Lecornu s’acharne à former un gouvernement qui fasse moins grincer des dents, la tension sociale monte doucement comme un bon coulis dans une ratatouille ratée[6]. Côté géopolitique, le retour d’Emmanuel Macron sur le théâtre national après sa tournée internationale laisse présager quelques échanges aussi vifs que les fluctuations du marché des devises. Pendant ce temps, dans les territoires ultramarins, entre scanners flambants neufs et missions présidentielles, l’ambiance est plutôt calme, mais pas moins fascinante[2].
Sur le plan technique, le dollar australien caracole autour de 0,6570 face au billet vert, en attendant la décision monétaire de sa Banque centrale mardi, tandis que le kiwi grec un peu trop optimiste bute sur ses supports comme un chat sur un mur invisible\[1]\[3].
Après tout ce théâtre, la question se pose : à quand un ministre français capable d’expliquer le forex avec autant d’esprit que de sarcasme ? Ou pire, un trader capable de maintenir son calme face à un shutdown ? Allez, un petit coup de théâtre monétaire et on repart pour un tour : votre portefeuille est-il prêt pour le prochain coup de théâtre, ou va-t-il finir comme le gouvernement américain, en mode pause indéfinie ?