Bienvenue dans l’arène mouvante des devises, où le Dollar tient le rôle du héros agité et le Yen joue le sidekick qui tente vaillamment de sauver la mise – mais sans jamais vraiment y parvenir. Car oui, chers lecteurs, la saga des marchés des changes continue, et ce samedi 11 octobre 2025, elle est aussi palpitante qu’un feuilleton politique français.
Sur le front du Forex, le Dollar a enfin pris une pause bien méritée après une ascension héroïque de 4 séances d’affilée. Il baisse de 0,4% face à l’Euro à 1,1610, mettant fin à son sprint, probablement fatigué par un shutdown fédéral qui commence à ressembler à une longue grasse matinée gouvernementale\[1]\[5][7]. Pendant ce temps, le Yen se redresse de 1%, grignotant un peu de terrain à 151,50, comme un ninja revenu d’entre les morts après une semaine médiocre, heureusement sans toutefois effacer sa baisse hebdomadaire\[1]\[3].
Pourquoi cette accalmie de la star Dollar? Merci à Donald Trump, notre président honoraire des rebondissements économiques, qui a sorti la grosse artillerie commerciale contre la Chine avec la menace d’une hausse des droits de douane à 100 %. Résultat ? Un tsunami de panique sur les marchés, 1 200 milliards de dollars évaporés en quarante minutes, et des liquidations records dans l’univers crypto, qui n’en demandait pas tant\[5]\[9][11]. Le Yuan, lui, recule de 0,25% comme un ado boudeur devant une réunion manquée entre Trump et Xi Jinping, dont l’annulation ne rassure pas les investisseurs\[1]\[9].
Sur le plan hexagonal, la reconduction express – et un tantinet kafkaïenne – de Sébastien Lecornu à Matignon a donné un nouveau souffle au climat, mais pas encore à l’Euro. Les promesses de renouvellement gouvernemental éclipsent à peine les fractures politiques visibles sur le marché obligataire, où la prime de risque française flirte toujours avec des sommets dignes d’un tour de montagnes russes\[2]\[7][10]. Ah, la politique, ce doux poison qui pimente autant les débats que les fluctuations monétaires…
Alors que les monnaies liées aux matières premières, comme le dollar australien, plongent, et que la roupie indienne fait un timide pas en avant grâce à une banque centrale déterminée à sauver la face, les investisseurs se demandent si la stabilité n’est pas un rêve lointain – un peu comme la promesse d’un gouvernement français qui ne change pas tous les deux jours[3].
Conclusion mordante : les marchés des devises ressemblent aujourd’hui à une réunion politique française où tout le monde parle, personne n’écoute et pendant ce temps, le public (les investisseurs) essaie de ne pas perdre trop d’argent en pariant sur l’imprévisible. La vraie question est donc : entre un Shutdown américain prolongé, une vendetta douanière made in Trump et une recomposition gouvernementale à la Lecornu, qui joue le rôle de clown et qui joue celui du funambule dans ce cirque monétaire ? À vous de choisir, mais attention à ne pas trébucher sur la prochaine déclaration présidentielle.
Et vous, chers lecteurs : si vous deviez parier, préféreriez-vous investir dans un Yen ninja qui fait du up and down ou dans un Euro comédien usé par la politique ?
