## Chronique matinale du 14 octobre 2025 – La parole est aux devises… et au théâtre
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans le délire quotidien de votre rédaction favorite. Ici, on n’est ni matinal, ni matineux, mais on vous offre votre dose de cynisme pour affronter la journée avec le sourire. De la pitié pour les traders, de la tendresse pour les traders, mais surtout, une envie de rire — jaune, bien sûr — devant le cirque des devises.
## Analyse de marché : Le dollar, héros malgré lui
Après des semaines à jouer les prolongations, le dollar américain poursuit sa lente ascension vers la gloire… ou vers l’ennui, selon votre degré de masochisme[1]. L’EUR/USD titube autour de 1,1570, le yen plonge (merci, BoJ, pour la claque), et le franc suisse bat en retraite, comme un banquier en slip devant la BNS[1].
Mais le vrai héros du jour, c’est l’or, qui a explosé un nouveau record, flirtant avec les 4 200 dollars l’once, soit l’équivalent d’un sandwich au caviar servi en classe éco chez Ryanair\[3]\[7]. L’argent, lui aussi, s’y met, prouvant qu’il n’est pas qu’un métal pour petites pièces de monnaie. Les ETF sur l’or fleurissent : quand la planète tremble, on achète du jaune. Quand elle s’amuse, aussi. Quand elle baille, idem. On comprend pourquoi les orfèvres ne voient jamais la lumière du jour.
## Contexte politique et géopolitique : Guerre, paix, et… pause café
Forcément, pendant que la planète finance s’agite, la politique nous offre son lot de péripéties. Aux États-Unis, Trump est en Égypte pour signer des « accords historiques » entre Israël et Hamas, avec, paraît-il, des otages sous le bras. On attend les selfies et les tweets. Mais à la Maison-Blanche, c’est toujours le shutdown : le gouvernement fédéral, en grève depuis des semaines, fait la sieste, attendant la relève… ou le prochain épisode de la série « House of Cards »[1].
Pendant ce temps, à Wall Street, tout le monde guette le discours de Jerome Powell, président de la Fed, à Philadelphie : on attend la phrase magique qui changera tout (« taux, baisse, maintenant »), mais on a plutôt droit à un monologue digne d’un stand-up en salle vide[3].
En France, Sébastien Lecornu, fraîchement nommé à Matignon, va prononcer sa déclaration de politique générale devant une Assemblée qui rêve déjà de faire de la boxe avec des chèques en bois[6]. Les motions de censure, c’est pour jeudi : suspense, émotion, et surtout, l’espoir que tout le monde finira devant Netflix avant la fin du quinquennat[8].
Le projet de budget ? On veut garder le déficit sous 5 % du PIB, ce qui, traduit en langage courant, signifie « on va prendre l’argent où on peut, même sous la douche »[6].
## Conclusion : À vous la parole, chers insomniaques
Voilà, chers traders, investisseurs, spéculateurs et… autres. Vous l’avez compris : entre le dollar qui avance, l’or qui brille, et la politique qui tourne en rond, il n’y a qu’une certitude : la volatilité, c’est comme la météo à Paris, ça change toutes les cinq minutes et tout le monde se plaint.
Alors, la question du jour est simple : à votre avis, quand la première pièce de monnaie en chocolat sera-t-elle cotée au Forex ? Et surtout, quel président l’offrira en cadeau de Noël à ses électeurs ?
Sur ce, portez-vous bien, et n’oubliez pas : en temps de crise, achetez de l’or. En temps de paix, achetez de l’or. En temps d’ennui… achetez encore de l’or. Ou un abonnement Netflix. Au choix.