## Chronique quotidienne – 17 octobre 2025
Chers lecteurs, bienvenue dans le monde merveilleux des devises, où le dollar trébuche, l’or flambe et tout le monde croit savoir où va la planète. Plus besoin d’un vol intercontinental pour ressentir le mal de jeter de l’argent par les fenêtres. Mais pas de panique, je suis toujours là pour mettre les choses en perspective, c’est-à-dire pour vous expliquer que c’est la faute des politiques, bien sûr. Accrochez vos ceintures, à défaut de vos portefeuilles, et suivez le guide.
## Analyse de marché : le dollar, l’euro et l’or, le trio du désespoir
Voilà donc notre cher billet vert, un peu raplapla ce midi. Le USD, ce pilier de la stabilité… ah non, pardon, ce pilier de la volatilité, flanche après que Jerome Powell, en bon mage monétaire, a annoncé que la Fed allait encore assouplir la politique monétaire parce que, voyez-vous, le marché du travail est en train de se retourner dans sa tombe[3]. Résultat, l’euro, lui, se pointe à 1,1658, histoire de rappeler aux Francfortois que le Dollar n’a plus le même prestige que sur Wall Street[5]. C’est à croire que le seul truc stable aujourd’hui, c’est la montée en flèche de l’or à 4 200 $ l’once : il parait même que la Fed pense faire danser l’orchestre jusqu’à 4 400 $… ou jusqu’au prochain sauvetage de banque centrale en faillite, qui sait[1] ?
Pendant ce temps, le yen et le yuan soufflent un peu face au dollar, ce qui n’arrive qu’une fois par décennie, genre nouvelle lune et éclipse solaire réunies. Et dans la zone euro, la production industrielle recule, surtout dans l’automobile, preuve que les ménages préfèrent encore utiliser leur argent pour payer le chauffage plutôt que pour acheter une voiture qui ne démarre qu’après un long sermon écologique[1].
## Contexte politique et géopolitique : la France, l’Amérique, et le monde qui va bien (ou pas)
Chez nous, chère France, la grande nouvelle, c’est que la réforme des retraites est suspendue… Encore une ! Vous voyez ces réformes qui passent, qui ne passent pas, c’est comme l’attente à la douane sur un vol low-cost. Le gouvernement Lecornu II est en pleine gymnastique politique, jonglant entre les questions des députés, les sénateurs, et la dette publique qui grimpe à 117,6 % du PIB — soit presque la taille de la dette de votre tante Mireille après un repas de Noël bien arrosé[2]. Mais rassurez-vous, l’OFCE nous dit que le déficit public sera de 5,4 % en 2025. C’est presque un exploit, comme réussir à boucler le Tour de France en vélo cargo.
À l’international, les États-Unis et la Chine jouent au bras de fer sur les taxes, les terres rares, et probablement aussi sur qui a la meilleure équipe de quidditch. Les G7 grattent la tête en se demandant comment sanctionner la Chine sans créer de chaos chez leurs industriels[9]. Pendant ce temps, Trump tend la main à l’Iran, prouvant une fois de plus que la géopolitique moderne n’est rien d’autre qu’un match de catch : on met des masques, on crie, et il ne reste plus qu’à espérer que quelqu’un attrape le micro une fois que tout le monde est KO[8].
## Conclusion – Le mot de la fin… ou du début de la crise
Après ce joyeux festival de chiffres, de rebondissements politiques et de métaux jaunes qui brillent plus que l’avenir de nos économies, on peut légitimement se demander : qui, aujourd’hui, croit encore que les gouvernements ont un plan pour sortir la tête de l’eau ? Le seul vrai gagnant, c’est l’or, ce vieil ami qui ne juge jamais, même quand on vend sa grand-mère pour acheter des lingots.
Mais en réalité, la vraie question qui nous taraude n’est-elle pas la suivante : **Qui a l’intention d’acheter de l’or en lingots ou de faire un master en économie pour enfin comprendre pourquoi les experts disent toujours que “c’est compliqué” ?**