Bienvenue dans votre rendez-vous Forex du dimanche, où les marchés des devises nous offrent chaque jour un cocktail détonant d’irrationalité, saupoudré d’un zeste de politique digne d’une série Netflix. Ce 19 octobre 2025, la scène financière internationale nous rappelle que les devises sont aussi volatiles que les alliances politiques hexagonales.
Sur le marché des changes, l’euro continue sa valse hésitante face au dollar, oscillant mollement autour de la stabilité prédite par Joachim Nagel, le président de la Bundesbank, qui nous assure que l’inflation européenne devrait rester sagement « proche de l’objectif » de 2% pour les prochaines années. Une déclaration rassurante, qui ferait presque passer Nagel pour un oracle au milieu d’un marché où les traders scrutent chaque tweet présidentiel comme un signal divin[3]. Le dollar reste solide, stimulé par des anticipations mitigées sur la croissance américaine, tandis que la livre sterling sommeille, absorbant les soubresauts des débats post-Brexit, désormais relayés au rayon archives poussiéreuses de la géopolitique.
Côté politique française, le feuilleton est digne d’un vaudeville. La droite, entre une vague de soutien surprise à Nicolas Sarkozy (oui, vous avez bien lu), et les déchirements internes chez Renaissance à l’aube des municipales parisiennes, joue sa partition habituelle d’instabilité assumée. Pendant ce temps, le maire LR de La Baule ménage son image en campagne… en camping-car, preuve qu’il sait manier l’art de la mobilité économique ET symbolique\[2]\[4]. Cette ambiance politicienne bien à la française semble injecter un soupçon d’incertitude dans les variations de l’euro, rendant les prévisions aussi fiables qu’un horoscope de magazine féminin.
Au Moyen-Orient, la scène reste tendue avec un gouvernement libanais qui refuse de céder à la pression américaine sur le Hezbollah, offrant aux marchés régionaux une dose supplémentaire de volatilité potentielle\[8]\[9]. On regarde donc les devises du Moyen-Orient avec l’œil du poker, toujours prêtes à surprendre.
Alors que la zone euro dribble entre stabilités annoncées et turbulences politiques, une question se pose : si la politique française est une « comédie dramatique », le Forex n’est-il pas finalement un merveilleux théâtre d’ombres où chaque devise danse au rythme des tirades gouvernementales ? À méditer : si Nicolas Sarkozy était une devise, serait-il l’euro cher à Joachim Nagel – stable mais insaisissable – ou plutôt un bitcoin politique, toujours prêt à s’emballer sans raison apparente ?
Et vous, pendant que vous surveillez le cours de l’euro, quel serait le « portefeuille politique » idéal ? Un camping-car, un feu de paille ou un oracle monétaire ?