**Carnet de bord d’un trader démasqué : la valse des devises au son du shutdown américain**
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## Introduction
Bonjour à toutes et à tous, chers lecteurs de forex.fr, bienvenue dans notre traditionnelle séance de décryptage du grand cirque des devises, où chaque matin, le dollar joue au yo-yo, l’euro fait de la gym suédoise face au yen, et le franc suisse s’entraîne pour les Jeux olympiques de la stabilité. Aujourd’hui, l’actualité nous prouve une fois de plus que les marchés adorent le chaos – surtout quand il se déroule à Washington, Paris, ou dans la chambre de votre adolescent.
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## Analyse de marché : Le dollar, ce somnambule climato-sceptique
Alors que la plupart des agences américaines sont fermées pour cause de shutdown – bravo la démocratie, championne du monde de l’absentéisme –, la Fed de Philadelphie a tout de même sorti un indice manufacturier digne d’un mauvais épisode de Dallas, en chute à -12,8 alors qu’on attendait +8,6[1]. Conclusion : le secteur industriel US, c’est un peu comme la série Dexter : personne n’en parle, mais la saison 2 est désastreuse. Le dollar, lui, s’affale face à l’euro (+0,07%), mais se redresse face au yen, qui tremble à l’idée d’avoir bientôt une femme Première ministre au Japon[3] (oui, imaginez, une femme au pouvoir, quelle folie !). Le yuan, toujours aussi stable que la recette de la tarte tatin de Mamie, reste sagement à 7,1235 offshore, parce qu’en Chine, la devise n’a pas le droit de faire des vagues sans permission du Parti.
Le S&P, lui, joue les funambules au-dessus de 6550, parce que sinon, il vaudrait mieux réserver un créneau pour une thérapie de groupe entre traders. La saisonnalité est positive pour les actions, mais avec des taux qui dansent la Macarena, tout le monde attend le prochain coup de théâtre de la Fed.
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## Contexte politique : Le bal des egos
Du côté de Washington, le président américain et son homologue chinois jouent à « Qui c’est qui a commencé ? », version Powerpoint géopolitique. Les négociations sont au point mort, chacun accusant l’autre de tous les maux – classique, on se croirait à un anniversaire de famille. Les marchés, eux, anticipent une désescalade, histoire de ne pas finir en guerre nucléaire pour un différend sur le prix du soja[3]. En attendant, les banques régionales US ont retrouvé leur hobby préféré : des problèmes de crédit, histoire de pimenter le tout.
À Paris, la vie n’est pas plus reluisante. Après la dégradation de la note de la France par S&P – la deuxième en dix ans, comme si nous étions le seul pays à avoir des ministres qui démissionnent –, les socialistes voudraient nous refaire le coup de 1982 : nationaliser, embaucher, baisser le temps de travail, bref, tout ce qui plaît aux traders… sauf que cette fois, même le marché du crédit social chinois rigole moins fort[2]. Et pendant ce temps, L’Oréal rachète la division beauté de Kering, parce qu’en France, on sait qu’il vaut mieux investir dans le mascara que dans la réforme des retraites.
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## Conclusion : Tout va bien ! (Non, vraiment, tout va bien ?)
En résumé, les marchés des devises naviguent entre insouciance et paranoïa, comme un adolescent qui découvre TikTok. Le dollar vacille, l’euro tangue, le yen suffoque, et le franc suisse fait semblant de ne rien voir.
Alors, chers lecteurs, entre deux ordres de trading, posez-vous cette question existentielle : **Et si, finalement, la seule vraie monnaie stable, c’était le bitcoin… de votre chien ?**