Bienvenue sur forex.fr pour votre shot quotidien de décryptage du marché des devises, là où les monnaies valsent comme des stars en pleine crise existentielle.
Ce mercredi 22 octobre 2025, les marchés des changes jouent la partition d’une valse hésitante teintée d’ironie : le Yen japonais continue sa glissade spectaculaire, dégringolant de 0,8 % face au dollar à un ridicule 152 yens pour un dollar — un record presque aussi bas que les espoirs nippons de croissance sans stimulation monétaire\[1]\[3]. Rassurez-vous, la nouvelle Première ministre japonaise venait tout juste de prendre ses fonctions ce matin, décidée à dérouler un plan « Abenomics bis » à taux bas, histoire de garder l’archipel compétitif envers un dollar qui, lui, se pavane sans complexe en gagnant 0,3 % sur son indice\[1]\[3]. Pendant ce temps, l’or, ce bouclier traditionnel contre le chaos économique, dévisse vertigineusement de 5,5 %, laissant les investisseurs orphelins et prompts à prendre leurs profits — un peu comme un festivalier abandonnant son sac à dos dans une rave techno\[1]\[5][13].
Le tableau serait presque risible sans le contexte politique pour assaisonner cette farce. Aux États-Unis, le shutdown gouvernemental entre dans sa 22e journée sans compromis ni drame additionnel pour le Forex, creusant un suspense digne d’une série Netflix médiocre[1]. Et bien sûr, ce suspense ne sera rompu que vendredi, avec la publication du CPI américain, qui pourrait encore rappeler une inflation bien tenace malgré la cacophonie politique outre-Atlantique[1]. Pendant ce temps, la diplomatie se la joue « on verra bien », avec un sommet Trump-Poutine suspendu, et une rencontre incertaine avec Xi Jinping, histoire de flinguer l’espoir d’un accord commercial décisif[5].
Côté européen, la France et l’Allemagne s’associent pour construire un système satellitaire d’alerte avancée militaire, baptisé Odin’s Eye. Cela sonne comme un nom de super-vilain Marvel, mais c’est surtout une tentative pour que l’Europe arrête de quémander ses gazouillis spatiaux aux Américains — parce que l’autonomie, c’est la clef, même dans la paranoïa technologique[2]. Quant à la politique intérieure française, la proposition de “refonder la démocratie” ressemble toujours à ce vieux disque rayé : plus de transparence, plus de contrôle, et toujours des gesticulations autant théâtrales qu’inutiles\[4]\[6].
Alors, où sont les gagnants ? Le dollar se balade en terrain conquis, le yen s’effondre dans un cappuccino économique tiède, et l’or fait sa crise d’adolescence. En bref, le Forex continue de faire danser nos nerfs dans un monde désordonné — preuve que la seule valeur refuge, parfois, c’est le sarcasme.
Et vous, chers lecteurs, pensez-vous que l’euro atteindra un jour un summit digne de ce nom, ou devra-t-il se contenter de selfies à moitié ratés au pied du dollar ? À méditer entre deux cafés serrés.