## Introduction
Bonjour, chers spéculateurs auto-proclamés de la planète forex, clients fidèles de la cathédrale de l’instabilité monétaire où tout, absolument tout, peut changer en un simple tweet. Ce lundi, alors que les feuilles mortes d’automne se confondent avec nos espoirs de rendement, la devise qui nous lie tous – l’euro – se balade paisiblement dans la fourchette 1,1600–1,1658 contre le dollar, avec une constance qui, avouons-le, vaut bien les sommets du suspense d’un épisode de Plus belle la vie[1].
Bref, le calme règne sur le front des changes, mais attention, le calme avant la tempête, c’est comme le silence avant un virage de Jean-Luc Mélenchon sur la taxe Zucman : trompeur et éphémère[2].
## Analyse de marché
Le couple EUR/USD, ce love affair millénaire entre deux devises qui s’adorent en secret mais s’engueulent devant les caméras, reste fidèle à sa routine de couple vieillissant. La semaine dernière, on a frôlé le drame avec une mini-crise de nerfs à 1,1583, avant de se reprendre à 1,1674, soit une amplitude digne d’un concours de limbo en maison de retraite[1]. Pour les traders, c’est l’équivalent d’un massage suédois : on bouge un peu, mais on reste essentiellement allongé.
Pendant ce temps, du côté de Zurich, le franc suisse affiche un air de déjà-vu à 0,9208 contre l’euro, et les analystes prévoient une volatilité non pas à cause des fondamentaux, mais parce qu’un trader en slip chez lui a éternué sur son clavier[3]. La vie est belle.
## Contexte politique & géopolitique
Tournons-nous vers la France, où le débat sur le budget 2026 promet d’être aussi passionnant qu’un duel à la raquette de patate entre LR et le PS[2]. D’un côté, la droite rêve d’un monde sans impôts, de l’autre, les socialistes veulent des impôts pour tout le monde, sauf pour eux, bien sûr. Le ministre des Comptes publics, Sébastien Lecornu, joue le rôle de l’arbitre fatigué d’un match de rugby où chacune des équipes veut changer les règles à chaque phase de jeu. Et tant pis si le Sénat menace de ramener la réforme des retraites par la fenêtre, histoire de bien compliquer la vie à tout le monde[2].
À l’autre bout du monde, Donald Trump et Xi Jinping préparent leur grand rendez-vous à l’APEC, une rencontre aussi improbable qu’un dîner entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen à la buvette de l’Assemblée[4]. L’incertitude géopolitique, c’est comme la météo à Paris : même quand il fait beau, on sait qu’il va forcément pleuvoir. Et avec la Fed qui baisse ses taux sans savoir vraiment pourquoi (merci le shutdown américain), tout peut arriver[11].
## Conclusion pleine d’esprit
En résumé, chers asticoteurs de devises, le marché nous offre une belle leçon de modestie. Les taux bougent peu, les politiques promettent beaucoup, et les traders espèrent encore gagner leur vie. Mais ne désespérons pas : l’euro et le dollar sont toujours là, comme les spots publicitaires sur TF1, indestructibles et omniprésents.
Alors, à la question « Faut-il changer maintenant ou attendre ? »[3], je répondrais : changez si vous voulez, mais n’oubliez pas d’empaqueter votre sens de l’humour – c’est la seule devise qui ne dévisse jamais.
Et vous, chers lecteurs, lequel vous fait le plus peur : un euro qui s’effondre, un ministre qui explique la taxation des grandes fortunes, ou un selfie de Donald Trump et Xi Jinping avec des filtres de chat ?
— Votre rédacteur en chef, prêt à convertir vos doutes en sarcasme, même à taux variable.