Bienvenue dans votre chronique quotidienne du Forex, où la devise du jour n’est pas l’euro ou le dollar, mais bien la panique mesurée des marchés—fine comme un espresso italien, mais avec la teneur d’une actualité politique française en pleine autopsie.
Ce 29 octobre 2025, les marchés des devises dansent un tango tout sauf passionné. L’EUR/USD glisse sous le seuil symbolique de 1,1650, oscillant comme un ministre face au budget 2026, en attendant patiemment les annonces tant attendues de la Fed et de la Banque du Canada\[1]\[11]. Ces dernières semblent prêtes à continuer leur ballet accommodant en baissant les taux de 25 points de base, comme on coupe un bras pour calmer un coup de froid. Pendant ce temps, le dollar garde la tête froide face à l’euro, mais s’incline légèrement devant le dollar australien dopé par une inflation inattendue qui en ferait rougir même un comptable australien\[7]\[9][15]. La livre sterling, quant à elle, s’effondre sous le poids d’un déficit budgétaire aussi séduisant que les promesses électorales déçues, reflétant un futur fiscal digne des meilleures tragédies grecques\[7]\[9].
Sur le front géopolitique et politique, la France n’est pas en reste, proposant un spectacle digne d’un vaudeville social. Entre un rapport officiel qui déplore un pessimisme record sur l’avenir national et un gouvernement fraîchement nommé dont la popularité est aussi stable que la météo bretonne, le moral des Français frôle le zéro absolu[2]. Pendant que les députés débattent sur l’opportunité d’aller voir l’ancien président Sarkozy en prison comme on discute d’offrir un café à un ex, le pays bronze sous les projecteurs d’un déterminisme social aussi solide qu’un mur en pierre de taille. Au programme également : la COP30 qui se profile, promettant toujours autant de déclarations tonitruantes et d’actions différées – la tradition climatique persiste, même si la planète, elle, commence à montrer des signes d’impatience\[4]\[10].
Alors que l’or rebondit après quatre jours de chute (parce qu’au moins lui, il a une stratégie) et que les marchés actions américains flirtent avec des records, l’Europe se contente d’une prudence digne d’un chat face à un concombre. Qui aurait cru que le suspense monétaire puise rivaliser avec une saison de série politique française à épisodes multiples\[3]\[7][13]?
Pour finir sur une note décalée : si les devises étaient des politiciens, l’euro serait ce collègue qui fait semblant de bosser tandis que le dollar joue au chef d’orchestre autoproclamé. Alors, chers cambistes, quand est-ce qu’on échange nos euros contre un billet pour une île déserte… et sans wifi ?