**Chronique Forex.fr – 1er novembre 2025 : Le dollar, l’euro et la farce du mois**
Chers traders, spéculateurs, et amateurs de café noir et de taux d’intérêt, bienvenue dans votre dose quotidienne de cynisme monétaire. Aujourd’hui, les devises dansent sur la musique d’un monde qui semble avoir oublié comment fonctionne la réalité. L’euro, ce pauvre orphelin de la zone euro, s’effondre à 1,1574 contre le dollar, comme s’il avait appris que la BCE allait enfin se décider à faire quelque chose… en 2026. Oui, vous avez bien lu : la banque centrale européenne, cette institution si prompte à réagir, nous promet un taux terminal de 2 %… dans un an et demi. On se demande si elle a besoin d’un vote à l’unanimité, d’un oracle de Delphes, ou d’un tour de magie pour prendre une décision.
**Analyse de marché : le dollar, roi du suspense**
Le dollar, lui, profite de la situation comme un acteur de série B qui se découvre soudainement talentueux. Les investisseurs, épuisés par les hésitations de la Fed et les promesses de baisse de taux « moins dépendantes des données », se tournent vers le billet vert comme vers un vieil ami fiable. Morgan Stanley, quant à lui, abandonne ses positions longues sur l’euro et le yen, comme si ces deux devises avaient décidé de faire une pause dans leur rôle de punching-ball. Quant à la livre sterling, elle semble attendre le budget britannique du 26 novembre avec autant d’impatience qu’un élève attend les résultats du bac.
**Contexte politique/géopolitique : le monde en mode « je fais ce que je veux »**
Pendant ce temps, la Chine continue de jouer à la maîtresse du monde en imposant des licences d’exportation sur ses terres rares. Les entreprises allemandes, déjà affaiblies par la fin du gaz russe, doivent maintenant expliquer à Pékin chaque détail de leurs chaînes d’approvisionnement, comme si elles postulaient à un stage chez Huawei. Et pendant que la Chine s’arme de terres rares, les États-Unis sanctionnent Rosneft et Lukoil, faisant grimper le prix du pétrole. Mais attention, pas trop, sinon l’inflation remonterait, et Donald Trump n’aime pas ça. Surtout pas à un an de l’élection présidentielle.
**Conclusion : le monde est un casino, et nous sommes tous des joueurs**
En résumé, les marchés des devises sont aujourd’hui le reflet d’un monde où les banques centrales hésitent, les politiciens bluffent, et les traders espèrent juste que personne ne remarque qu’ils ne savent pas ce qu’ils font. L’euro, le dollar, le yuan, la livre sterling… tous ces acteurs jouent dans une pièce dont le scénario a été écrit par un comique désabusé.
Alors, chers lecteurs, la question du jour : si la BCE décide d’augmenter ses taux en 2026, est-ce que vous préférez qu’elle le fasse un lundi matin, ou un vendredi après-midi, histoire de maximiser l’effet de surprise ?