Bienvenue dans cette édition de votre chronique Forex préférée, où l’on mélange devises, politique et sarcasme pour mieux digérer la soupe parfois indigeste de l’actualité mondiale. Aujourd’hui, prêts à décortiquer les marchés des changes qui semblent aussi stables qu’un gouvernement français face à une réforme des retraites ? Accrochez-vous, ce n’est pas triste.
Sur le front des marchés, l’Euro continue sa glissade, flirtant confortablement avec ses plus bas depuis trois mois, oscillant autour de 1,1524 face au dollar\[3]\[7]. Une forme olympique, comparable seulement à la persévérance légendaire des députés français à boucler un budget national sans tout faire exploser[1]. Le dollar, lui, semble s’armer de patience et d’une rhétorique plus ferme que jamais, dopé par des signaux disparates de la Fed qui balance entre abonnements baisses de taux et frilosité monétaire\[5]\[9]. L’USDJPY tutoie les sommets inédits, obligeant les autorités japonaises à jouer les pompiers verbaux pour ne pas voir le yen partir en vacances définitives sur les plages de l’inflation[7].
Du côté géopolitique, on ne dément pas le spectacle : Donald Trump, toujours champion incontesté de la rhétorique imprévisible, menace une intervention militaire au Nigeria face à des violences terroristes[2], pendant que la Russie et la Chine s’amusent à des essais nucléaires discrets, mais pas assez pour échapper à la loupe ultra-sévère de l’ex-président américain[4]. De son côté, la douce insouciance européenne se mesure à la prudence habile ou à l’impuissance selon le côté où on regarde, notamment sur les défis énergétiques et monétaires face à cette joute infernale entre grandes puissances[6].
Mais rassurez-vous : pendant que les banques centrales jouent au chat et à la souris avec les taux d’intérêt, et que les marchés scrutent le moindre souffle d’inflation, vous pouvez toujours méditer sur cette brillante analogie — l’Euro ne vaut guère plus qu’une promesse électorale crédible, et le dollar, ce matin, c’est un peu le cow-boy qui hésite entre sortir son pistolet ou retourner boire son café. La seule certitude est que les cryptomonnaies continuent d’offrir un numéro de cirque où personne ne sait si le clown va tomber ou rebondir.
Alors, amis traders et curieux du monde, face à cette symphonie chaotique, dites-moi : si les devises étaient des candidats politiques, lequel serait élu pire menteur ? Ou mieux, lequel vous ferait le plus rire ?