Bienvenue dans notre édition quotidienne de Forex.fr, où les marchés des devises semblent décidément aussi imprévisibles que les rebondissements d’un feuilleton politique français en pleine crise existentielle. Aujourd’hui, la star du show est sans conteste l’**euro**, tanguant à 1,1500 face au dollar, son plus bas niveau depuis août dernier — une chute qui ferait sourire n’importe quel plongeur professionnel\[1]\[7].
Côté marché, le dollar américain fait la roue — ou devrais-je dire le moonwalk — sur le tapis vert des devises, dopé par une Fed qui garde ses cartes bien collées à la table, hésitant à baisser ses taux trop vite alors que l’inflation refuse obstinément de prendre des vacances. Résultat ? Les spéculateurs reprennent leur souffle, la probabilité d’un allègement en décembre glisse de 90 % à un pus prudent 65 %\[1]\[7][11]. Pendant ce temps, la livre sterling baisse avant la réunion décisive de la Bank of England, que tout le monde attend au tournant, un peu comme un épisode final de série TV, avec en prime la promesse de ne surtout pas toucher à l’impôt sur le revenu qui pourrait voler en éclats\[3]\[9].
Sur la scène politique française, notre cher Emmanuel Macron fait ses numéros en Charente-Maritime, tentant de renouer avec un public plus difficile à séduire qu’un marché baissier[2]. Entre réforme des retraites, suppression de l’ISF et dialogues scolaires sur la démocratie à l’ère des réseaux sociaux, on sent poindre une certaine ironie : peut-on vraiment parler de lutte contre la désinformation quand c’est tout le pays qui semble vivre dans un épisode de “Black Mirror” grandeur nature ? Pendant ce temps, les députés parisiens semblent avoir oublié que la politique économique a besoin de stabilité, pas d’une montagne russe digne d’une start-up fintech.
À l’international, le yen japonais tente de sauver la face, aidé par l’intervention du ministre des Finances japonais qui dénonce des « mouvements unilatéraux brutaux ». Ce qui revient à dire : “S’il vous plaît, arrêtez de jouer à celui qui fait chuter ma monnaie, je suis déjà assez stressé par ma tournée de sushi hebdomadaire”[10]. La Chine, toujours en mode panda productif, continue de subventionner ses géants technologiques pour contrer l’embargo sur les puces et éviter que leur IA ne devienne aussi obsolète que nos bonnes vieilles promesses politiques[10].
Pour conclure sur une note qui vous fera peut-être tiquer plus qu’un tweet présidentiel : si l’euro est aussi fragile que la cohésion d’un gouvernement en pleine réforme, et si le dollar joue les stars capricieuses, peut-on vraiment espérer que les marchés se stabilisent avant que Macron ne nous écrive un nouveau discours depuis son yacht imaginaire ? Ou alors, faudrait-il qu’on commence à trader les devises en fonction des sorties médiatiques de nos dirigeants ? À méditer entre deux cafés sirotés devant votre écran.
Alors, chers traders, si l’euro continue de dégringoler, être prudent ou ouvrir un bar à crypto-monnaies ? À vous de jouer !
