## Introduction
Bienvenue dans la chronique quotidienne du ventre mou des devises, où l’euro se réveille avec la gueule de bois post-Berseprépétration de « second tour » politique, et où le dollar hésite entre la gloire et la panique nerveuse. Ce matin, les marchés des changes ont la mine de ceux qui ont tenté de comprendre la géopolitique du café en salle de réu—ça tourne en rond, ça sent mauvais, mais on fait semblant que tout va bien[3]. Prêts pour un tour de piste dans le cirque des monnaies, entre dévaluations structurelles et tweetstorms présidentiels ? Prenez votre billet, on vous met en selle.
## Analyse de marché
Le EUR/USD a repris un petit 0,16 %, comme une classe de CM2 qui fête la visite de l’inspecteur d’académie après une nuit d’insomnie devant Excel—ça bouge, mais pas sûr que ça tienne jusqu’en fin de journée[3]. Le dollar, lui, vacille, comme un stagiaire à la cafétéria le jour du Brexit bis. Les chiffres de l’inflation eurozone sont tombés, du genre « on s’y attendait tellement qu’on a oublié de s’extasier » : 1,9 % contre 2,1 % la fois dernière. La production industrielle, elle, fait grise mine, comme une start-up à la veille de la levée de fonds annuelle. Si les chiffres économiques vous donnent des frissons, n’oubliez pas : le forex, c’est le seul endroit où l’on gagne de l’argent sur la déprime des autres[1].
Sur les croisements asiatiques, le yuan joue à cache-cache avec la croissance, comme un chat qui n’aime pas le vide programmatique des plans quinquennaux. Et pourtant, Pékin continue de traiter l’économie mondiale comme un Covid long : si on arrête de relancer, on tombe malade aussitôt[12]. Quant au BELLSCOIN, il a fait +17,68 % en 24h, comme les promesses de campagne, on verra demain ce qui reste[5]. Les marchés sont donc globalement en mode « on fait comme si on contrôlait les dégâts, mais la maison brûle déjà ».
## Contexte politique et géopolitique
Côté politique, le monde s’amuse à jouer aux Chaises Musicales diplomatiques. En Amérique latine, le sommet UE-CELAC à Santa Marta ressemble à une réunion de copropriété où tout le monde s’engueule parce que personne n’a coupé l’eau l’été dernier. Seulement 12 chefs d’État sur 60 se sont pointés, démontrant que l’attractivité de la gouvernance mondiale a la cote du franc suisse en 1973[2]. Pendant ce temps, le président américain, dans un beau geste de communication subtile, balance sanctions et menaces d’intervention comme des flyers Uber Eats, histoire de bien montrer que la paix mondiale, c’est un peu comme le prix de la baguette : ça augmente, mais personne ne sait vraiment pourquoi[2].
Chez nous, la France regarde tout ça d’un œil mi-amusé, mi-désabusé, un peu comme si on organisait un dîner de cons géopolitique—à chaque plat, une nouvelle crise. Alors que les parts de l’UE diminuent à vue d’œil, on se demande si Bruxelles ne devrait pas lancer une campagne « Brexit, la sequel : l’Union contre-attaque ». Et pendant ce temps, la Chine, la Russie et leurs copains jouent les voyous sympas au fond de la classe monde, en se demandant combien de temps il faudra attendre avant que l’Occident décroche l’iPhone du podium économique[4]. Aucune inquiétude, la déprime post-coloniale, elle, reste indexée sur le CAC40.
## Conclusion
En résumé, le marché des changes se comporte un peu comme un épisode de The Walking Dead : on sait qu’il va y avoir des morts, mais on ne sait jamais qui. Entre le dollar qui flanche, l’euro qui pédale dans la semoule, les cryptos qui font les malins et la géopolitique en mode téléréalité, une seule chose est sûre : la monnaie, ça fait tourner la planète, mais ça ne la rend pas plus stable pour autant. Et vous, chers lecteurs, êtes-vous prêts à parier sur la prochaine devise à faire la une du JT de 20h, ou préférez-vous investir dans des tableaux du peintre du dimanche pour décorer votre bunker ? Partez du principe que, quoi qu’il arrive, la seule devise vraiment stable, c’est encore le « ça va bien se passer ». Bonne journée, et bon courage à ceux qui croient encore que l’euro, c’est la monnaie du futur — ou simplement de demain matin. Et vous, qui dormez en pensant au franc Suisse, répondez-moi : pourquoi les gouvernements ne lancent-ils pas une crypto officielle baptisée « Stablecoin-Nationale-De-LaDette » pour faire avancer le schmilblick ?
