La chronique Forex du 24 juin 2025 : marchés, missiles et micmacs diplomatiques
Introduction
Ah, le marché des devises, ce théâtre d’ombres où chaque tweet, chaque tir de missile (oui, vous avez bien lu), et chaque déclaration politique se traduit en volatilité plus ou moins contrôlée. Hier, entre une attaque ciblée américaine sur des sites nucléaires iraniens et des indices européens qui jouaient à saute-mouton, nos amis traders ont eu de quoi aiguiser leurs nerfs.
Analyse de marché
Sur le front des devises, le dollar américain a montré des signes de faiblesse contre le dollar canadien, poussant certains à voir dans l’USD/CAD un terrain miné où les vendeurs ont pris la main après un mois de baisse continue[2]. Le support clé à 1,3700 semble faire office de dernière ligne Maginot avant une potentielle plongée vers 1,3650, voire 1,3500. Les traders, à défaut d’armes nucléaires, brandissent leurs chandeliers japonais et scrutent les moyennes mobiles comme on lit un horoscope pour savoir si la tendance va s’inverser. Bref, ambiance “thriller technique” en 4 heures.
Parallèlement, les marchés européens ont soufflé un peu vendredi avec un rebond modeste du STOXX 50 et du CAC 40, mais la décélération reprend ce mardi, notamment à Paris où la Bourse a terminé en recul, alourdie par les incertitudes géopolitiques\[1]\[5]. L’effet “attaque ciblée” n’est pas qu’un mauvais film d’action : la crainte d’un blocage stratégique du détroit d’Ormuz par l’Iran, zone clé pour un cinquième de la production pétrolière mondiale, pèse lourdement sur le sentiment des investisseurs\[5]\[7].
Contexte politique et géopolitique
Sur le terrain diplomatique, la danse macabre entre États-Unis, Iran et Israël continue. L’Iran a envoyé ses missiles vers Doha, mais avec la délicatesse d’un message codé – un peu comme envoyer un texto en majuscules, mais en visant la base américaine d’Al Udeid de manière “symbolique”[6]. Donald Trump, apparaissant comme l’arbitre improbable de cette trêve, a stoppé la guerre après douze jours de tumulte, laissant Israël bouillir dans son coin avec ses objectifs encore flous. Bref, du “peace à la carte” qu’on aimerait voir sur le menu du marché des changes, mais qui pour l’instant se traduit surtout par des montagnes russes pour le pétrole et les devises liées[6].
Conclusion mordante
Alors, que retenir de tout cela ? Que le forex est un soap opera géopolitique où les acteurs principaux aiment bien jouer à la roulette russe avec nos économies. La volatilité est au rendez-vous, la prudence aussi, et la capacité à sourire devant tant d’absurdité est probablement la meilleure stratégie du moment. Après tout, si les traders doivent subir les caprices des diplomates, autant qu’ils aient au moins une bonne dose d’ironie pour digérer les montagnes russes des cours.
Alors, chers lecteurs, face à ce grand cirque où missiles et tweets dictent la danse du dollar, vous sentez-vous prêts à parier votre portefeuille sur le prochain épisode ? Ou préférez-vous jouer la carte du “je regarde ça comme un bon film d’action, pop-corn à la main” ? L’important, c’est de ne pas perdre son sens de l’humour… ni sa chemise.