Les marchés des devises ont eu une séance qui pourrait se résumer ainsi : le dollar américain fait sa crise d’adolescence, l’euro joue les séducteurs tranquilles, et le yen se pavane sous les projecteurs. Si vous pensiez que la géopolitique était morte, détrompez-vous : elle danse toujours la gigue sur les cours du forex, au rythme des dernières péripéties internationales et françaises, aussi prévisibles qu’un épisode de série télé ratée.
## Analyse de marché
Le dollar américain continue sa glissade comme s’il venait de découvrir que la fête est finie. La devise recule contre ses homologues majeures, l’euro grignotant 0,42 % pour atteindre 1,1626 face au billet vert, tandis que le yen japonais et le franc suisse en profitent pour faire leur show. L’USD/JPY recule ainsi sous la barre symbolique des 144,60, preuve que même la monnaie la plus usée n’a pas résisté au vent de déception ambiant\[2]\[5].
L’or, ce vieux baroudeur du marché, fait une pause, chutant de plus de 2 % après un répit grâce à une trêve illusoire au Moyen-Orient. Le pétrole s’effondre de plus de 4,5 %, conséquence logique d’un cessez-le-feu scellé dans un timing parfait – ou presque – entre Donald Trump et Benjamin Netanyahu. Oui, le même Trump qui décide du calendrier des conflits comme on organise une partie de Monopoly[5].
En France, le CAC 40 n’a pas brillé hier, terminant en baisse de 0,69 %, comme un élève fatigué après un cours de philosophie politique qui finit toujours par tourner au dialogue de sourds\[1]\[3].
## Contexte politique et géopolitique
Sur le front géopolitique, la trêve entre Israël et l’Iran semble sortie d’un chapeau un peu trop attendu. L’intervention de Frédéric Encel sur BFMTV a souligné l’impressionnante capacité du régime iranien à accepter une trêve « humiliant » – mais bienvenue – alors que le temps joue contre lui. Pendant ce temps, Trump, fidèle à lui-même, semble avoir choisi la date du cessez-le-feu plus pour s’assurer un coup d’éclat à l’OTAN que pour des raisons militaires stratégiques[6].
En France, les ménages gardent le moral au beau fixe, ou plutôt tentent désespérément de ne pas le perdre, en attendant de voir ce que la politique économique nous réserve – probablement un nouveau feuilleton à rebondissements, ou juste un épisode de plus dans la série « Comment expliquer que rien ne change »[1].
## Conclusion pleine d’esprit
Alors que le dollar s’effondre, le pétrole plonge et l’or dégringole, on pourrait se demander si ce n’est pas le forex qui vit une sorte de crise existentielle. Après tout, quand les grandes puissances font une pause forcée, même les marchés des devises cherchent un sens à leur vie. Quant à nous, traders ou simples amateurs, on tente de naviguer dans ce brouillard avec l’espoir que le prochain rebondissement nous apportera un peu de clarté – ou au moins une bonne blague.
Alors, chers lecteurs, à votre avis : si Donald Trump organisait une partie de Risk, sur quelle case poserait-il la bombe nucléaire du prochain mouvement de marché ?