Bienvenue en ce mercredi 9 juillet 2025, où les marchés des devises rivalisent d’agitation pour notre plus grand bonheur (et parfois notre plus grand désarroi). Alors que le dollar s’est offert un sprint matinal, grimpant à son plus haut niveau en plus de deux semaines face au yen, force est de constater que le billet vert reste le roi des ringards… pardon, de la valeur refuge\[1]\[3]. Le nouveau feuilleton commercial américain, orchestré par Donald Trump, continue de nous tenir en haleine : entre menaces de droits de douane à 25 % sur le Japon et la Corée du Sud, et la promesse d’un tarif de 50 % sur le cuivre (oui, vous avez bien lu, le métal qui fait rêver les industriels), le dollar souffle le chaud et le froid, ou plutôt le chaud et la taxe\[1]\[3].
Dans ce contexte, l’euro ne se fait pas d’illusions et recule doucement, comme un invité à une fête qui sent que les discussions vont encore tourner autour des tarifs douaniers, et pas des fromages affinés. La livre sterling suit la même trajectoire, un peu dépitée, tandis que l’Australie et la Nouvelle-Zélande jouent les montagnes russes face au billet vert, la première après une pause monétaire surprise qui a fait vibrer les traders comme un feu d’artifice un 14 juillet\[1]\[3].
Politiquement, c’est la fête à Washington : Trump enchaîne les annonces sur Twitter à un rythme tel qu’on se demande s’il n’a pas confondu son compte avec celui du Nasdaq. Pendant ce temps, en Europe, Emmanuel Macron roule des mécaniques à Windsor, mais il faudra plus que des honneurs royaux pour faire oublier la canicule et la polémique sur les baignades parisiennes dans la Seine – un vrai plongeon dans l’inattendu[2]. Quant aux géopolitiques, entre tensions dans l’Océan Indien et contrôles aux frontières en Pologne, on a l’impression d’assister à une partie de Risk jouée à la sauce « Je te taxe, tu ripostes »\[4]\[2].
Au final, chers cambistes et amateurs de polémiques internationales, le Forex nous rappelle que l’argent n’a pas d’odeur, mais il a en revanche un sacré goût d’incertitude et de dossiers épicés. À ce rythme, nos devises préférées vont finir par mériter un Oscar du meilleur scénario dramatique. Alors, face à ce spectacle, je vous pose la question du jour : si les devises étaient des politiciens, laquelle serait la plus crédible… et laquelle finirait dans un scandale à la une ? À vous de juger !