Ce mercredi 23 juillet 2025, le Forex joue à saute-mouton avec le dollar américain, qui continue sa superbe glissade vers le rouge vif. Le billet vert, pourtant jadis roi, fait du surplace face à ses rivales, notamment l’euro qui, lui, se paie le luxe d’une petite correction juste assez corsée pour rappeler que sur le marché, rien n’est jamais acquis. Le kiwi et l’aussie ne sont pas en reste, plombés par des bilans commerciaux plus décevants qu’un remake de film à petit budget, sans oublier le plongeon spectaculaire du yen nippon perturbé par les incertitudes politiques au pays du Soleil-Levant\[1]\[3].
Sur fond de négociations diplomatiques toujours aussi tendues entre l’Ukraine et la Russie, avec Istanbul en toile de fond, les investisseurs ont préféré troquer leurs actifs pour du moins risqué – ou pour le moins instable, au choix. Si les pourparlers se veulent un souffle d’espoir, ils ne suffisent malheureusement pas à calmer les nerfs de ceux qui suivent de près la géopolitique aux dénouements incertains. Pendant ce temps, en France, le feuilleton gouvernemental continue de nous régaler avec ses accrochages habituels, entre menaces de représailles douanières contre les États-Unis et débats sur la souveraineté européenne, comme si le marché attendait un nouvel épisode mémorable du « C’est qui le patron ? » franco-allemand\[4]\[6].
Côté États-Unis, c’est un joli mélodrame à la sauce Trumpienne qui alimente les rumeurs : le président ne cache plus son impatience face à Jerome Powell, annonçant ouvertement un changement à la Fed pour presser un rabais sur les taux d’intérêt. Mieux vaut s’accrocher quand la Maison-Blanche considère la banque centrale comme un fournisseur de coupons de réduction bancaires. Résultat ? Le dollar flanche, les investisseurs se ruent vers l’or et les devises antisystème, et même Andrew Bailey de la Banque d’Angleterre soupire en disant que vendre du dollar est devenu un sport national. Quand l’incertitude commerciale joue les prolongations, le marché danse sur un volcan[1].
Alors, chers lecteurs, à quand un remake du soap-opera géopolitique avec le marché des devises en guest star principale ? Et surtout, face à ce grand théâtre des absurdités, qui parmi nous aura l’audace – ou la naïveté – de parier sur la prochaine pirouette du dollar : baisse, hausse ou danse du scalp ? Après tout, si la finance mondiale était une série Netflix, vous binge-watcheriez jusqu’à quel épisode ?