Bienvenue dans cette édition estivale du marché des devises, ou comme on pourrait l’appeler : _le jeu de Monopoly international_ où chaque champion se croit à l’abri, jusqu’à ce que le vent, la politique, ou Donald Trump décide de refaire les règles. Aujourd’hui, le Forex fait couler légèrement plus que de l’encre — juste assez pour qu’on s’y intéresse sans s’étrangler au café.
Sur le front des marchés, la Bourse de Paris affiche un optimisme presque ridicule, avec un léger rebond de 0,37 % du SBF 120, porté par l’annonce fracassante – ou pas – de Donald Trump signant un « nouvel accord commercial » avec le Japon. En gros, 15 % de droits de douane sur les importations japonaises, histoire de pimenter les relations internationales. Mais cerise sur le gâteau, ce geste belliqueux ouvre un espoir – mince comme une feuille de sushi – d’un assouplissement pour l’Europe, auquel les marchés répondent par un hausse timide, un « on y croit un peu » pour Renault (+2,69 %) et Stellantis (+8,96 %). Apparemment, les voitures françaises retrouvent la forme, comme si le boycott n’était jamais envisagé[1].
Pendant ce temps, à l’or, le métal jaune garde son rôle de star internationale, flamboyant sous le poids du doute géopolitique. Entre les tirs à la frontière Thaïlande-Cambodge et la proposition de trêve fragile à Gaza qui fait plus figure de feuille de papier mâché, les investisseurs savent que le pétrole et l’or aiment bien ce genre d’instabilité pour briller. Plus c’est chaotique, mieux c’est pour quelques lingots\[2]\[3].
En Europe, la BCE joue les zen masters de la politique monétaire, guettant le moindre frémissement de Trump sur les surtaxes avant de décider de monter ou baisser ses taux. Un peu comme un parent épuisé qui attend que le gamin arrête de faire des bêtises avant de lui donner une fessée, sauf que c’est sur l’économie mondiale que ça se joue[4].
Enfin, côté géopolitique, vous avez le cocktail explosif habituel mais encore pimenté : la Chine qui menace de réduire sa surcapacité industrielle — traduction : « arrêtez de fabriquer trop de trucs, sinon on vous embrouille » — provoquant un bond des matières premières, pendant que les tensions au Moyen-Orient et en Asie continuent d’agiter la planète comme un shaker de cocktails pas fameux\[7]\[2].
Alors, sur ce Forex instable, la question du jour sera : **faut-il acheter des yens, des euros, ou juste conserver votre bon vieux panier de devises en chocolat ?** Et surtout, qui sera le prochain à signer un accord commercial qu’on ne comprend pas mais dont tout le monde parle ? À quand un tweet présidentiel qui gouverne enfin le monde ? En attendant, préparez vos valises, ou plutôt vos portefeuilles, pour la montagne russe des devises.
Après tout, si les marchés sont un théâtre, le Forex est le cabaret où les clowns sont sérieux et les décisions absurdes. Alors, chers traders : **prêts à danser la valse des devises ou à vous faire piéger comme des touristes à la tombée de la nuit ?**