Bienvenue dans la grande foire aux devises où l’euro, le dollar, le yen et consorts jouent à saute-mouton sur la toile du marché mondial avec l’agilité d’un chat un peu trop caféiné. Ce vendredi 25 juillet 2025, les cambriolages dans la bijouterie des devises sont de mise, avec des oscillations qui feraient pâlir un modeleur de montagnes russes.
Côté marché, l’optimisme renaît timidement après l’annonce d’un énième accord commercial — cette fois-ci un pacte contre-nature entre les États-Unis et le Japon pour réduire les droits de douane. Le yen, ce grand nerveux, s’est d’abord cabré avant de se calmer, tandis que l’euro semble respirer mieux, porté par une hausse d’ambiance sur les indices européens. Aux États-Unis, le S&P 500 et le Nasdaq s’inscrivent en mode record, sans doute un effet secondaire d’une réunion Powell-Trump qui s’est déroulée sans accroc majeur (et sans éclats de rage à la Trump, quel miracle !)\[1]\[5].
Sur le plan géopolitique, la partie d’échecs est toujours aussi intense. Tandis que la Thaïlande et le Cambodge jouent à la guerre avec une nouvelle salve d’affrontements meurtriers à la frontière, Israël examine d’un œil poltron une proposition de trêve avec le Hamas. Orchestrée sous un ciel lourd de menaces militaires entre Syrie, Liban, et milices de toutes sortes, la politique extérieure semble dirigée par un DJ qui rêve d’un remix explosif — sans surprise pour ceux qui suivent avec un brin de cynisme les déclarations belliqueuses de Netanyahu et consorts\[2]\[4].
Mais ne rions pas trop vite : pendant qu’en Europe et en Asie on négocie des alliances grandiloquentes pour contrer la menace chinoise et russe dans une sorte de « jeu de monopoly nucléaire » économique, notre cher vieux continent semble oublier que sa sécurité économique passe aussi par la gestion de ces petits grain de sable géopolitique. Macron, entre deux discours aux accents parfois macroniens, doit sûrement rêver de diplomatie en mode « calm down everyone, c’est qu’un marché des devises. »[6]
Pour conclure cette livraison savamment acidulée : tandis que les métaux précieux continuent leur chute (sans doute un signe que même l’or en a marre de la comédie), et que les cryptomonnaies font la sieste dans leur coin, la devise la plus volatile reste, comme toujours, celle du « suspense politique ». En bref, le Forex n’a jamais été aussi proche d’une télénovela version macroéconomie.
Alors, chers lecteurs, pendant que vous dévoilez les faces cachées du marché, dites-nous : si les monnaies étaient des politiciens, lequel embaucheriez-vous comme gestionnaire de fortune ? Ou préférez-vous confier vos sous à un chat turbulent, aussi imprévisible que le yen ?